Untitled Document
Marché du travail
 
  • Ce que le patronat a cédé

En savoir plus

Pour rompre un CDI, il existe aujourd'hui deux options : la démission (qui ne donne aucun droit au salarié) et le licenciement (représentant un coût pour l'entreprise). Les négociations sur le marché du travail devraient aboutir à la création d'une troisième forme de rupture.


Ce qui va changer

» La création d'une rupture "conventionnelle" ou "à l'amiable" du CDI figure sur le texte final signé par les partenaires sociaux. La rupture sera le résultat d'un accord entre employeur et salarié et d'une convention signée avec droit de rétractation de 15 jours. Chacune de ces conventions devra être validée par les directions départementales du travail. Dans le cadre de cette rupture, le salarié percevra une indemnité équivalente à 20 % du salaire mensuel par année d'ancienneté et accèdera aux allocations chômage.


Ce que les syndicats ont cédé

Le Medef est à l'origine de cette proposition de rompre un contrat de travail d’un commun accord entre le salarié et l’employeur. Baptisée "séparabilité" à l'origine, la rupture ne devait pas faire l'objet d'une validation par un organisme tiers. Devant l'insistance des syndicats, le patronat a finalement défendu l'homologation par le directeur départemental du travail. Un dernier point que la CFTC a, quant à elle, eu du mal à accepter. La confédération aurait en effet préféré l'intervention des Prud'homme, jugés plus à même de souligner les abus des employeurs. C'est donc sur ce point précis que les syndicats ont dû faire leurs ultimes concessions à la fin des négociations.

» Votre avis : La rupture à l'amiable du contrat de travail


JDN ManagementEnvoyerImprimerHaut de page