Impôts 2018 : les revenus à déclarer

Impôts 2018 : les revenus à déclarer L'impôt sur le revenu porte sur l'ensemble des revenus à disposition des contribuables, mais tous ne doivent pas figurer dans la déclaration d'impôts. Voici ceux qui y sont tenus.

Nous y sommes : le service de télédéclaration des revenus est ouvert et les déclarations d'impôts papier ont été expédiées par le fisc. Il n'y a donc plus qu'à. Seulement voilà, si l'exercice est d'une simplicité enfantine pour certains, pour d'autres, déclarer ses revenus constitue toujours un vrai casse-tête.

Alors oui, l'administration fiscale déploie toujours plus de services – à destination des télédéclarants, surtout – pour simplifier la vie des contribuables. En 2016, elle a par exemple mis en place une version simplifiée de la déclaration en ligne, permettant aux usagers qui ont une situation fiscale simple de valider leur télédéclaration en quatre écrans seulement. Le hic, c'est que tout le monde ne se trouve pas dans ce cas de figure. Il y a ceux dont la situation familiale a changé en 2017 (mariage, Pacs, naissance d'un enfant…), par exemple. Ou ceux dont les charges et/ou revenus de l'an dernier ne sont pas les mêmes que ceux des autres années.

Certes, bon nombre d'informations sont pré-remplies par le fisc (salaires, pensions de retraite, allocations chômage, indemnités journalières de maladie, rémunérations payées au moyen de chèques emploi service…). Mais, premièrement, une erreur peut toujours se produire et, deuxièmement, tous les revenus ne sont pas pré-renseignés. Les revenus fonciers, les revenus non salariaux ainsi que les plus-values de cession de valeurs mobilières et gains assimilés, notamment, font partie des sommes imposables et qui, pourtant, ne sont pas pré-complétées.

Mieux vaut donc bien connaître les revenus à déclarer et ceux à ne pas déclarer. Car si l'impôt sur le revenu porte sur l'ensemble des revenus dont disposent les personnes physiques au cours de l'année d'imposition, tous ne doivent pas figurer dans la déclaration à souscrire. Ceux qui sont totalement exonérés d'impôt (le RSA, entre autres) sont en effet dispensés d'apparaître. D'autres sont tenus d'être déclarés, mais pour partie seulement. C'est le cas notamment des salaires des apprentis, dont la seule partie supérieure à 17 763 euros est à déclarer, ou des indemnités journalières d'accident du travail ou de maladies professionnelles et des indemnités temporaires d'inaptitude, imposables à hauteur de 50% de leur montant, dans la catégorie des traitements et salaires.

Il existe en effet 8 catégories de revenus soumis à l'impôt sur le revenu : la famille des traitements et salaires, donc, dont font aussi partie les pensions, retraites et rentes viagères, les revenus issus de placements financiers, les plus-values et gains divers, les bénéfices industriels et commerciaux, les bénéfices non commerciaux des professions libérales et assimilées, les bénéfices agricoles, les revenus fonciers ainsi que les rémunérations touchées par certains dirigeants de sociétés, comme les gérants majoritaires de SARL et d'EARL. Dans ce dossier, le JDN revient sur les principaux revenus à déclarer parmi ceux de la première catégorie citée, celle des traitements et salaires, à savoir :

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