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Le travail nocturne des hormones

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Sommeil ne signifie pas "arrêt total"
Certes, les performances du système nerveux, la force musculaire et les fréquences cardiaque et respiratoire atteignent leur maximum au cours de la journée, mais ce n'est pas le cas de toutes les fonctions biologiques.

Comme l'immunité. Le taux de lymphocytes, ces cellules du sang qui participent à la défense de l'organisme, est au maximum au milieu de la nuit.

De même, la production d'hormones de croissance se fait pendant la nuit, lors des périodes de sommeil lent profond. Les pics de sécrétions de cette hormone sont multipliés par 10 lors du stade IV. Il a d'ailleurs été démontré que l'on pouvait aider les enfants à grandir et à vaincre l'obésité en les incitant à dormir plus longtemps.

Se préparer au réveil
Nombreux sont enfin les exemples hormonaux qui prouvent que le corps mène une activité préparatoire au futur éveil. Ainsi, l'ACTH (hormone adréno corticotrope), une hormone hypophysaire, est majoritairement libérée dans l'organisme au milieu de la nuit.

Elle induit à son tour la sécrétion d'une autre hormone, le cortisol, produite par les glandes surrénales, qui a pour effet d'augmenter les taux sanguins de protéines, lipides, glucides et sels minéraux. Le pic de cortisol dans le sang, vers 3 heures du matin, permet donc de faire face au regain d'activité de notre organisme et à ses demandes accrues d'énergie quelques heures plus tard.

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