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Le train du sommeil représente la succession d'états physiologiques qui se reproduisent cycliquement 4 à 5 fois au cours d'une nuit.
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Une nuit de 8 heures s'accompagne de 4 à 5 périodes de sommeil paradoxal. Ces tranches, d'une durée croissante au cours de la nuit, représentent environ 2 heures en tout et alternent avec des périodes de sommeil lent. Ce rythme régule nos nuits selon une fréquence quasi invariable, propre à chacun. En moyenne, elle est de 110 minutes.
Dormir plus ou moins profondément
Avec quelques subtilités toutefois. Le sommeil lent profond (stades III et IV) ne s'observe que lors des deux premiers cycles et ne réapparaît généralement plus en fin de nuit, remplacé par du sommeil léger (stades I et II).
Ainsi, la qualité du sommeil se modifie au cours de la nuit.
Elle change également en fonction de la durée et de la qualité de l'éveil. En cas de privation de sommeil, ou d'activité physique importante, la quantité de sommeil profond augmente. En revanche, elle diminue, au profit du sommeil léger, après une sieste.
Réveil nocturne
D'autre part, même si nous dormons bien, nous nous réveillons la nuit, généralement en fin de cycle, au moment du passage d'une phase de sommeil paradoxal à une nouvelle phase de sommeil lent. Si ces micro-éveils durent moins de trois minutes, nous n'en gardons aucun souvenir. Si l'enchaînement de sommeil ne se fait pas l'éveil peut se prolonger pendant la durée du train de sommeil suivant. Et disparaître de nouveau lors du cycle d'après. Voilà pourquoi nous pouvons nous réveiller en pleine forme à 4 h du matin, nous rendormir, et avoir du mal à ouvrir les yeux lorsque notre réveil sonne.
Sur une nuit de 8 heures, nous aurons donc dormi 4 heures d'un sommeil lent léger (stades I et II), 2 heures d'un sommeil lent profond (stades III et IV), et 2 heures d'un sommeil paradoxal.
