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Le sommeil lent

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Entrer dans le sommeil se fait généralement en moins de 20 minutes
si nous nous couchons au moment où les signes de fatigue apparaissent. Dès l'endormissement, notre conscience est abolie. Pendant quelques minutes, nous sommes "entre deux eaux", pas tout à fait endormis, ni complètement réveillés.

Puis, progressivement, des stades de plus en plus profonds de sommeil apparaissent. Le stade II, d'abord, qui est un sommeil léger. Une porte qui claque chez le voisin nous réveillera. Il est suivi des stades III et IV appelés aussi sommeil profond ou lent. En effet, l'activité électrique du cerveau, recueillie par un électroencéphalogramme, montre à ce moment des ondes lentes et amples.

Régime minimum
Cette période de sommeil s'accompagne d'une persistance du tonus musculaire malgré une immobilité à peu près totale. Les muscles restent fermes, le corps à demi plié, les doigts serrés (d'où l'expression "dormir à poings fermés"). S'il nous arrive de nous endormir debout, nous ne nous effondrons pas à ce stade.

Ce n'est pas tout. Ce sommeil profond se caractérise également par l'absence de mouvements oculaires, c'est-à-dire que nos yeux, sous les paupières fermées, sont immobiles. Nos fréquences cardiaque et respiratoire diminuent. Tout comme le métabolisme général de notre organisme. Notre température centrale se met à chuter tandis que la température cutanée s'élève.

Au bout de 90 minutes de ce régime, un sommeil complètement différent s'installe.

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