Routage
des messages véhiculés entre Web Services,
orchestration de Web Services, gestion de la sécurité
des transactions et des échanges de données
(authentification, définition des règles
d'autorisation, etc.), transport... Regroupés
dans un même tableau, les protocoles XML lancés
par Microsoft dessinent en effet les contours d'un
moniteur transactionnel assez complet... affichant
toutes les composantes d'une plate-forme d'EAI traditionnelle
(intégration d'applications d'entreprise).
Objectif d'un tel outil : coordonner plusieurs
appels de Web Services au sein d'un processus métier
unique, lui-même délivré éventuellement
à d'autres applications... également
sous forme de service Web. "Grâce à
cette solution, un site gouvernemental pourrait récupérer
l'adresse d'un usager qui vient de déménager
(par le biais d'un formulaire de saisie), avant de
la communiquer directement aux différents systèmes
des administrations concernées", site-t-on
pour l'exemple chez Microsoft.
Vers un accord des éditeurs
Afin d'assurer
la cohérence de ces divers protocoles et des
chantiers qu'ils engendrent, Microsoft vient tout
juste de dévoiler, en partenariat avec IBM,
une infrastructure de vocabulaires XML. Baptisée
GXA, elle regroupe l'ensemble des briques soutenues
sur le terrain des Web Services par l'éditeur,
qu'elles soient standardisées ou en cours de
standardisation. "Aux langages précédemment cités
viennent s'ajouter pour l'occasion WS
Messaging et WS Referral, complète Alain
Le Hegarat, responsable marketing de la division développeurs
.Net chez Microsoft France. Le premier avance un mécanisme
pour garantir la remise des messages et le second
un moyen de faire référence à
un Service Web équivalent
- ce qui peut se révéler intéressant
en cas de chute d'un composant. Puis, il confie :
la version finale de notre kit de développement
dans ce domaine pourrait intégrer l'ensemble."
Microsoft qui s'est attaché dans un premier
temps à participer aux chantiers autour de
SOAP et WSDL entend poursuivre ses travaux de standardisation
autour de XML et des Web Services. "Nous comptons
avancer des couches les plus basses aux couches les
plus élevées d'un processus d'intégration
applicatif, en laissant la définition des vocabulaires
métier à d'autres acteurs", détaille
Olivier Ezratty.
En attendant, il serait préférable que
les éditeurs de plates-formes d'intégration
s'entendent sur ces nouveaux étages de l'édifice...
Un processus que devrait favoriser les organismes
de standardisation, mais également la démarche
de partenariats promue par Microsoft.