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Thomas Vincent (Elopsys) : "Nous n'avons pas du tout les mêmes moyens qu'un pôle mondial"
Le responsable opérationnel du pôle Elopsys brosse l'état d'avancement des travaux initiés et met en valeur les différents enjeux de la cellule de coordination.   (24/07/2006)
  Enquête

Pôles de compétitivité

 Introduction
 De fortes disparités dans l'avancement des pôles
 Laurent Anne (Distene)
 Thomas Vincent (Elopsys)
Basé en Limousin et Midi-Pyrénées, le pôle Elopsys se focalise sur les technologies d'infrastructure réseau, à la fois filaires et mobiles. Son responsable opérationnel, Thomas Vincent, brosse l'état d'avancement des projets initiés, et met en valeur les différents enjeux de la cellule de coordination du pôle.

JDN Solutions. Combien de projets avez-vous labellisés ? Certains font-ils déjà l'objet de dotation ?

Thomas Vincent. Nous travaillons sur trois principaux types de projets : les projets d'implantation d'entreprise, les projets collaboratifs, et les projets de start-up innovantes. En lien avec l'ANR - l'Agence Nationale de la Recherche -, nous supportons également des projets de recherche. 4 projets collaboratifs, dont deux nationaux, ont déjà fait l'objet de dotations en provenance du Fonds de compétitivité des entreprises. Ces projets ont pour but de créer des liens entre acteurs.

Dans ce domaine, Elopsys supporte notamment un projet porté par la société A Novo dans le domaine des technologies mobiles dérivées du GSM, en lien avec le groupe Legrand. Un autre projet collaboratif associe le groupe Thales à la PME Prana et la start-up Amcad, avec pour objectif de plancher sur les systèmes hautes fréquences. Aux côtés d'Amcad, nous comptons d'autres jeunes pousses impliquées dans le pôle comme Dioptik, Horus et Leukos.

Quels sont les budgets alloués ?
Pour l'ensemble des projets labellisés, nous comptabilisons au total un investissement de 12 millions d'euros. En moyenne, chaque projet représente entre 2 et 3 millions d'euros de budget, et implique des équipes de R&D de 20 à 25 personnes. Les financements proviennent pour moitié des entreprises. L'autre moitié est prise en charge par des fonds publics. Une partie d'entre eux est destinée aux laboratoires de recherche.

"90% des fonds du premier appel FCE ont été alloués"
Xlim est l'un de nos principaux laboratoires de recherche. Cette structure combine les ressources régionales du CNRS et de l'université. Elle est présente dans l'ensemble des projets. Au total, 17 projets ont été ainsi qualifiés par le pôle et fond notamment l'objet de dossiers auprès de l'Agence nationale de la recherche.

Notre objectif est de labelliser 6 à 7 projets par an. L'idée est d'obtenir un financement pour l'ensemble de ces initiatives. Pour ce faire, nous avons été amenés à réduire le rythme de nos labellisations. Pour l'instant, nous prévoyons de présenter un seul projet en septembre prochain. Il est difficile de faire le poids face aux pôles mondiaux. Environ 90% des fonds du 1er appel FCE leur ont été alloués. Nous travaillons donc beaucoup avec la région. Une grosse partie de l'enveloppe reçue provient du Conseil régional, ce qui représente 7 à 8 millions d'euros par an.

Sur le plan des projets collaboratifs, comment favorisez-vous les liens entre entreprises ?
Grands groupes et start-up présentent des cultures assez différentes, ce qui peut poser des problèmes lors de la mise en oeuvre de projets communs. Nous développons actuellement une expertise en ce sens au niveau du pôle. Nous avons nommé des consultants pour sensibiliser les entreprises impliquées à des méthodes de gestion de projets et de collaboration impliquant différentes structures.
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 De fortes disparités dans l'avancement des pôles
 Laurent Anne (Distene)
 Thomas Vincent (Elopsys)

C'est un élément critique pour nous. L'idée est de promouvoir des connexions à tous les niveaux, et pas seulement autour des grands groupes et des PME. Jusqu'ici, Xlim travaillaient surtout avec des grands groupes, et présentait encore assez peu de lien avec des start-up et des PME régionales pas exemple. Elopsys contribue à changer la donne.

Les liens que nous entretenons avec la direction générale de l'armement, au travers de chantiers dans le domaine de la cryptographie par exemple, peuvent nous permettre également d'envisager des transferts de compétences du militaire vers le civil, et inversement pour d'autres aspects.

Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions Sommaire Acteurs
 
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