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"L'impulsion ne peut venir que du législateur, pas des salariés. Actuellement, la mobilisation ne touche que les grandes SSII, pas la majorité des petites et moyennes entreprises. Il faut des instances de représentants du personnel qui soient beaucoup plus présentes et changer également la représentativité des syndicats", rappelle Régis Granarolo (MUNCI).
 Il faut également des moyens, c'est-à-dire permettre le vote à distance et les intranets / blogs, et garantir une plus grande protection des salariés exposés. Selon la DARES, 85% des demandes de licenciements de délégués protégés ont été validées entre 2001 et 2003, seules 7% de ces demandes ont fait l'objet d'un appel", ajoute le Président du MUNCI.
Le trop grand attachement politique des 5 confédérations syndicales a tendance à freiner aussi le syndicalisme en informatique. Mais il n'existe pas encore de syndicat de salariés indépendant dans cette branche. Un meilleur contrôle de l'argent des syndicats et des règles de transparence sont demandées, de même qu'une baisse des prix des cotisations annuelles.
Les salariés doutent parfois de la bonne foi des syndicats, notamment lorsque ceux-ci se disputent le contrôle d'une entreprise. Cette situation conduit parfois à des conflits ouverts entre syndicats qui ne travaillent plus dans le sens du salarié. Sans compter les problèmes d'accords tacites signés parfois entre la direction et les syndicats, voire des nominations de délégués du personnel choisis par la direction.
"Il est difficile de mobiliser les salariés dans une entreprise nationale où vous avez signé un contrat de mobilité car, à tout moment, les gens ont peur d'être réaffectés à un poste moins intéressant ou éloigné géographiquement. Quand, en plus, l'augmentation des cotisations n'a pas été suivie d'une augmentation des salaires, le syndicat se retrouve dans une position délicate", rapporte Hamid Chouchane (SUD).
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