OpenStack Essex, fer de lance du Cloud Open Source

OpenStack Essex, fer de lance du Cloud Open Source La dernière version de la plate-forme de Cloud Open Source supporte désormais l'authentification par crédentiels multiples et le calcul haute performance. IBM et Red Hat seraient sur les rangs pour le soutenir.

Co-développé par la NASA et Rackspace avec le soutien d'AMD, Intel ou encore Dell, OpenStack est l'une des plates-formes Cloud Computing Open Source les plus en vues du moment. Et ce n'est pas le lancement de la toute nouvelle 5e version qui viendra inverser la tendance.

Plusieurs nouveautés sont à même de séduire les entreprises et les organisations qui considèrent l'Open Source comme une opportunité de développement. Mais également toutes les autres. Car Essex vise tout d'abord à améliorer l'intégration des composants OpenStack dans un contexte de déploiements de Cloud privé et public.

Dashboard, Identity, Object Storage et Compute sont de sortie

OpenStack Essex apporte ainsi un nouveau tableau de bord de portail (Dashboard), une gestion de l'authentification optimisée (Identity), des nouvelles fonctions de contrôle de données (Object Storage), mais aussi le support du calcul haute performance (Compute).

OpenStack a dû faire face à la défection surprise de l'un de ses premiers sponsors : Citrix

Cette nouvelle version d'OpenStack permettra par exemple aux administrateurs et aux utilisateurs d'accéder et de provisionner automatiquement ses ressources Cloud à travers un portail en self-service. Ou encore d'utiliser plusieurs types de crédentiels incluant le couple nom d'utilisateur/mot de passe, les jetons tokens mais aussi les identifiants utilisés pour accéder à ses ressources Cloud via Amazon Web Services.

De plus, le support des blocs de stockage proposés par Nexenta, SolidFore et NetApp est au programme, tout comme une protection accrue contre la détérioration ou la corruption de données, couplée à des améliorations en termes de recouvrement de données.

Red Hat et IBM : des soutiens de poids

Avec cette nouvelle version Essex, OpenStack espère donc bien jouer dans la cour des grands des plates-formes de Cloud Computing. Et ce, au moment ou un curieux ballet a lieu en ce moment autour de lui.

Tout d'abord, avec le départ surprise de Citrix, qui était pourtant l'un ses premiers supporters. Une défection justifiée par l'un de ses porte-paroles interrogé par Infoworld, en raison "d'insurmontables incompatibilités techniques entre OpenStack et sa propre plate-forme de Cloud Open Source CloudStack, et une réactivité insuffisante face aux besoins clients". L'éditeur qui en a d'ailleurs profité dans le même temps pour se délester d'OpenStack, offert à la fondation Apache.
 

Le vide laissé par le départ de Citrix pourrait cependant être rapidement comblé dans les jours à venir avec l'arrivée, confirmée par des sources proches du dossier interrogées par Gigaom, des géants Red Hat et IBM. Un renfort de poids qui vient à point nommé et au final pas (vraiment) surprenant quand on connaît l'attachement et l'investissement de ses deux acteurs envers l'Open Source en général et Linux en particulier.