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| Philippe Alloing (Cartesis) : "Nous sommes sensibles aux candidats qui se sont frottés à d'autres domaines que l'informatique" |
| De par son positionnement dans le reporting financier, l'éditeur français Cartesis favorise les profils présentant une formation en commerce ou finance. Le point avec son DRH.
(07/04/2006) |
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JDN Solutions. Pour quels types de poste recrutez-vous des juniors ou des jeunes diplômés ?
Philippe Alloing. Nous sommes en phase de recrutement. Sur un effectif total de 600 salariés, Cartesis, compte environ 450 personnes en France. Nous prévoyons de créer une cinquantaine de postes en 2006. Dans cette optique, nous comptons embaucher environ entre 20 et 30 juniors, présentant jusqu'à deux ans d'expérience ou simplement jeunes diplômés.
 Nous recherchons notamment des informaticiens pour des fonctions de conseil auprès de nos clients, mais également pour notre activité de développement. De par notre positionnement, l'idéal est pour nous une double formation, combinant finance et informatique. Nous sommes intéressé par exemple par les cursus de type maîtrise d'informatique appliquée à la gestion d'entreprise, ou encore les jeunes diplômés issus d'écoles de commerce et d'universités comme Dauphine présentant un fort intérêt pour l'informatique.
Il peut s'agir aussi de profils de formation en informatique présentant en fin de parcours un master en finance. Et pour peu que le candidat parle anglais, il devient un profil plus qu'intéressant. Mais sur des éléments aussi compétents, nous sommes en concurrence avec les grands cabinets de conseil, comme Accenture ou Bearing Point.
Quels sont les types d'expérience qui vous semblent primordiales lorsque vous recrutez un junior ?
Nous sommes intéressés par les expériences qui développent les qualités humaines. C'est le cas des expériences humanitaires ou des projets de jeunesse par exemple. On peut aussi évoqué l'engagement sportif qui contribue à développer l'esprit d'équipe, les capacités d'émulation ainsi que l'exigence. Pour nous, le contact humain est primordial, notamment dans la mesure où nous développons des liens avec nos clients à beaucoup de niveaux de la société.
Nous sommes sensibles aux candidats qui se sont frottés à d'autres domaines que l'informatique, que ce soit à travers un stage ouvrier ou une expérience professionnalisante dans un secteur différent. Nous avons récemment recruté une jeune femme qui a monté une société de commerce équitable pendant ses études. Ce projet lui permet de comprendre d'emblée notre discours financier, sans compter l'apport de son initiative en termes humains.
Votre objectif est donc de varier au maximum les profils ?
C'est un axe primordial, en particulier pour une société internationale comme la nôtre. Au sein de notre implantation parisienne, qui représente 120 personnes, nous comptons 23 nationalités différentes. Nous devons être capable de faire travailler des équipes raisonnablement homogènes aux quatre coins de la planète. Récemment, Nokia nous a retenu pour consolider ses comptes statutaires autour d'une technologie unique. Nous avons dû mettre sur pied en quelques jours une unité opérationnelle pour aller travailler à Helsinki.
Face à cette problématique, nous cherchons à favoriser les juniors présentant une expérience à l'étranger, dans le cadre de leurs études par exemple. Nous ciblons également les étudiants originaires d'autres pays qui viennent faire leurs études en France. Ces séjours à l'étranger favorisent en effet les capacités d'adaptation à d'autres cultures, ce qui est fondamental pour nous.
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