Breega investit un million d'euros dans les imprimantes 3D de Zeepro

Breega investit un million d'euros dans les imprimantes 3D de Zeepro Spécialisée dans les start-up désirant s'internationaliser rapidement, la société de capital-risque créée en avril 2013 signe par cette opération son 3ème investissement.

Breega Capital vient d'annoncer son troisième investissement. Après être entrée au capital de Clic and Walk à hauteur de 750 000 euros puis avoir investi dans Doutissima (le montant de l'opération n'a pas été dévoilé), la société de capital-risque a injecté un million d'euros dans Zeepro, fabricant d'imprimantes 3D grand public. Le fonds Emertec entre également au capital de la start-up, qui avait déjà levé près de 350 000 euros sur Kickstarter.

Objectif : closing à 30 millions d'euros

Créé en avril 2013 par Maximilien Bacot, Benoît Marrel et François Paulus, Breega Capital a déjà levé 17 millions d'euros auprès d'investisseurs privés (parmi lesquels Pierre Barnabé, Michel Combes, Jean-Pierre Dumolard, Frank Esser, Charles-Henri Filippi, Gabrielle et François Gauthey, Joan Giacinti, Azmina et Nassir Goulamaly...) et compte désormais se tourner vers les family offices et institutionnels pour atteindre un closing à 30 millions d'euros. Son ambition : "Investir dans trois à quatre sociétés par an sur trois à quatre ans", commente François Paulus, ex-Directeur Général Adjoint d'Arcome et business angel. Il se donne pour mission de répondre au problème de "l'equity gap", cette "vallée de la mort" pour les start-up qui cherchent à lever en early stage. Le ticket investi au premier tour pourra varier entre 500 000 et un million d'euros, et le fonds investira jusqu'à 2 millions dans une start-up, en participant à plusieurs tours de table.

Exclusivement des start-up tournées vers l'international

Breega Capital investit dans l'univers des technologies numérique, sans se concentrer sur des thématiques particulières. François Paulus décrypte ses critères de sélection : "Nous misons sur des sociétés qui ont déjà un produit ou un service et qui enregistrent déjà un chiffre d'affaires, même minime. Ce qui est discriminant pour nous, c'est d'abord le stade d'investissement. Notre deuxième critère clé est celui de l'internationalisation. Nous n'investirons pas dans des start-up franco-françaises mais bien dans des sociétés qui veulent se lancer très rapidement à l'étranger."

En témoignent les plus de 2 000 imprimantes Zim de Zeepro qui ont été commandées dans plus de 33 pays, où elles seront livrées en juin. La start-up, qui réalise 75% de son activité aux Etats-Unis, répond donc parfaitement à cette condition sine qua de Breega Capital : faire de son développement à l'international une priorité (lire le dossier "Start-up : comment préparer votre internationalisation ?", du 21/02/14).