Adloox : de la vérification à l'optimisation du média

Adloox : de la vérification à l'optimisation du média L'entreprise de mesure de la qualité publicitaire mise sur l'optimisation des investissements publicitaires pour se développer en France et à l'international.

Pour tailler des croupières à toutes ces sociétés américaines qui s'arrogent aujourd'hui l'essentiel du marché de la mesure de l'efficacité publicitaire, le français Adloox est déterminé à remonter la chaîne de valeur. Sa recette ? Permettre aux marques d'optimiser la diffusion de leurs campagnes médias au regard des critères de visibilité de l'impression, de fraude et de brand safety.  "Si notre ADN a toujours été d'optimiser en plus de mesurer, nous avons concentré nos efforts sur le premier volet au cours des deux dernières années" explique Romain Bellion, fondateur et PDG d'Adloox. Pour chaque campagne client, la solution identifie désormais les impressions à exclure et celles qu'il faut, à l'inverse, privilégier. "Alors que nos concurrents se cantonnent à une analyse par site, nous effectuons des recommandations par URL et par individu."

"On regarde tout ce qui touche à l'impression : d'où elle vient, qui l'appelle et la diffuse, qui la voit et dans quel contexte"

Adloox agit en deux temps : avant que l'annonceur n'achète l'impression sur les places de marché, pour vérifier la qualité de l'offre, et pendant la diffusion de la campagne. L'opération en amont, en pre-bid, est possible grâce à son intégration aux plateformes d'achat, dont DV 360, le DSP de Google. "On regarde tout ce qui touche à l'impression : d'où elle vient, qui l'appelle et la diffuse, qui la voit et dans quel contexte", résume Romain Bellion. Si la qualité est jugée suffisante et que l'acheteur gagne l'impression, un pixel d'Adloox embarqué à l'intérieur de la publicité mesurera ses performances tout au long de sa diffusion. Ces informations permettront d'ajuster la stratégie d'achat en temps réel, afin de se concentrer sur les meilleures impressions.

Les retombées sont considérables à en juger les exemples donnés par la société : 10 % d'économies en achat média pour la marque française de cosmétiques Dr Pierre Ricaud, une hausse de 24,4 % des conversions sur site pour le groupe britannique de paris en ligne GVC ou une amélioration de 4 % en moyenne des conversions de tous les clients du trading desk Ignition One aux États-Unis. Des performances qui portent le développement d'Adloox hors de l'Hexagone. La start-up réalise les deux tiers de son activité hors France. Elle est notamment présente au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie mais aussi aux États-Unis et en Asie. Et de plus en plus, en Russie où quatre de ses clients pèsent pour un cinquième de l'inventaire traqué par la société.

Romain Bellion rappelle l'importance de l'indépendance d'Adloox au moment de garantir la rigueur de son analyse des sources d'inventaires. Un positionnement que la société a illustré en lançant Priivy, à l'occasion de l'entrée en vigueur du Règlement général de protection de données (RGPD), en mai 2018. Cette fonctionnalité permet de contrôler si l'éditeur adopte une plateforme de gestion du consentement vraiment respectueuse des principes du règlement.

Cet article est extrait du dernier numéro d'Adtech News, le supplément mensuel du JDN et de CB News consacré à l'adtech et au martech. Au programme :  une enquête sur le projet Unilever d'un Web tout mesurable, le baromètre du programmatique pour mars 2019, un focus sur Adloox, une interview de la stratégie drive to store de Conforama...