Dana White, patron de l'UFC et allié de Donald Trump, entre au conseil de Meta
Dana White, président emblématique de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), rejoint le conseil d'administration de Meta, la société mère de Facebook, Instagram et WhatsApp. Figure influente dans le milieu des sports de combat et fervent soutien de Donald Trump, il s'impose désormais comme un acteur clé dans la stratégie de Meta, qui cherche à consolider ses positions dans un contexte technologique et politique complexe.
Dana White, un entrepreneur aux multiples facettes
Depuis son arrivée à la tête de l'UFC, Dana White a transformé cette ligue spécialisée dans les arts martiaux mixtes (MMA) en une marque mondiale incontournable. L'UFC, aujourd'hui considérée comme la ligue la plus prestigieuse de ce sport, attire des millions de fans à travers le monde, notamment parmi les jeunes générations masculines. Sa capacité à construire des marques fortes et à fédérer un large public a été un atout déterminant dans sa nomination chez Meta.
Dans le communiqué officiel cité par Libération, Dana White a souligné sa vision tournée vers l'avenir : "Je crois fermement que les réseaux sociaux et l'IA sont l'avenir. Il n'y a rien que j'aime plus que de construire des marques, et j'ai hâte d'aider Meta à passer au niveau supérieur".
Mark Zuckerberg, cofondateur et directeur général de Meta, a exprimé son enthousiasme face à l'arrivée de l'homme d'affaire, en mettant en avant son expertise en gestion et en développement de marques. Dana White rejoint également deux autres nouveaux membres du conseil : John Elkann, patron du fonds d'investissement Exor, et Charlie Songhurst, ancien dirigeant de Microsoft.
Un allié fidèle de Donald Trump
Dana White est également connu pour son soutien indéfectible à Donald Trump, qu'il considère comme un ami personnel. Il a joué un rôle clé dans la popularité de l'ancien président auprès des jeunes amateurs de sports de combat. Le patron de l'UFC est apparu dans des vidéos promotionnelles du candidat républicain comme le souligne Le Figaro, l'a encouragé à s'exprimer sur des plateformes comme le podcast de Joe Rogan, et a régulièrement pris la parole lors d'événements en faveur du nouveau président américain.
Ce lien étroit a été visible lors du discours de victoire de Donald Trump en novembre, où Dana White était présent sur scène. Sa nomination chez Meta intervient dans un contexte où la Big Tech, après des années de relations tendues avec Donald Trump, semble chercher à apaiser les tensions. Mark Zuckerberg lui-même a récemment rencontré l'ancien président élu dans sa résidence de Mar-a-Lago, illustrant un effort de rapprochement.
Meta et ses enjeux stratégiques
Avec cette nomination, Meta poursuit sa stratégie de diversification et d'adaptation dans un monde technologique en mutation. L'arrivée de Dana White, figure médiatique et entrepreneur reconnu, s'inscrit dans une volonté de Meta de capitaliser sur des personnalités influentes pour renforcer sa marque et élargir son audience.
Dans le même temps, cette décision reflète les efforts de Meta pour rétablir des relations avec le monde politique américain. Après avoir banni Donald Trump de Facebook en janvier 2021 à la suite de l'assaut du Capitole, l'entreprise a vu ses relations avec l'administration républicaine se détériorer. Ce contexte donne ainsi une dimension particulière à la nomination de Dana White, qui pourrait jouer un rôle de médiateur indirect entre Meta et le camp républicain.