"La porte est ouverte" : Emmanuel Macron dit poursuivre les consultations

"La porte est ouverte" : Emmanuel Macron dit poursuivre les consultations Le chef de l'Etat recevra aujourd'hui les chefs de file de la droite républicaine. La gauche, en revanche, a décidé de bouder cette nouvelle série d'échanges en vue de la nomination d'un Premier ministre.

"Les travaux continuent", a assuré Emmanuel Macron mardi 27 août, sur le perron de l'Elysée, en marge de la visite du Premier ministre irlandais. "La porte est ouverte et je reçois tous ceux qui veulent bien venir continuer à œuvrer pour l'intérêt supérieur du pays", a encore déclaré le chef d'Etat français à la presse. Après avoir écarté l'hypothèse d'un gouvernement du Nouveau Front Populaire lundi soir, Emmanuel Macron a entamé une seconde phase de consultations. Mais rares sont ceux qui ont répondu présents.

Mardi, deux parlementaires du groupe Liberté, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT) ont été reçus à l'Elysée, quelques jours après une entrevue similaire. Le président s'est également entretenu avec son allié du MoDem, François Bayrou, ainsi qu'avec son ancien Premier ministre Edouard Philippe, selon les informations du Monde. Ce mercredi, Il doit à nouveau recevoir trois représentants du canal historique de LR : Laurent Wauquiez, Annie Genevard et Bruno Retailleau.

"Des personnalités se distinguant par l'expérience du service de l'Etat"

Ce "nouveau cycle de consultations", annoncé lundi soir, se déroule toutefois plus discrètement que le premier. En plus des "responsables de partis", l'Elysée a dit son intention de consulter "des personnalités se distinguant par l'expérience du service de l'Etat et de la République", sans en dévoiler davantage. Sur Franceinfo, François Bayrou a évoqué de possibles entrevues avec les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande, ou encore avec des personnes ayant exercé "des fonctions de gouvernement importantes" ou " incarné des courants et des sensibilités politiques".

Pour l'heure, les échanges se poursuivent en tout cas sans la gauche : outre La France insoumise qui n'a pas reçu d'invitation, les socialistes, les communistes et les écologistes ont publiquement refusé de retourner à l'Elysée.