Les écologistes rencontreront Michel Barnier après la nomination du nouveau gouvernement

Les écologistes rencontreront Michel Barnier après la nomination du nouveau gouvernement Le parti de Marine Tondelier se rendra à Matignon entre la nomination du gouvernement et le discours de politique générale de Michel Barnier, afin de "transmettre les alertes écologistes de ce pays".

Au milieu de sa tournée des formations politiques, Michel Barnier a appelé Marine Tondelier mardi soir. La patronne des écologistes rapporte un échange bref avec le nouveau Premier ministre : "Ni l'un ni l'autre, nous n'avons évoqué la participation des écologistes au gouvernement, tant il est évident, pour l'un comme pour l'autre, que ça n'a pas de sens", confie-t-elle à Franceinfo. Michel Barnier a toutefois "proposé qu'on puisse se rencontrer, comme il va le proposer à l'ensemble des forces politiques", poursuit l'écologiste. Une proposition acceptée par cette dernière, mais pas dans l'immédiat.

"Chez les Verts, on en a parlé avec Cyrielle Chatelain, la présidente des députés écologistes et Guillaume Gontard, le président des sénateurs, et ça nous paraissait logique de rencontrer M. Barnier après la composition de ce gouvernement", indique Marine Tondelier. Le parti souhaite ainsi "ne laisser aucune ambiguïté sur le fait qu'on pourrait le rejoindre ou pas". Une rencontre devrait donc avoir lieu "entre la formation du gouvernement et son discours de politique générale".

"Transmettre les alertes écologistes"

Pour autant, les écologistes ne prennent pas cet entretien à Matignon comme une formalité. Au contraire, ils s'y préparent activement : "on peut ne pas vouloir participer à un gouvernement mais avoir envie de lui proposer des choses quand même", pointe en effet Marine Tondelier. Les chefs de file écologistes entendent ainsi profiter de l'entrevue pour "aller transmettre les alertes écologistes de ce pays".

Pour ce faire, ils ont entamé des consultations avec des "élus locaux", "des associations" ou encore des "hauts fonctionnaires", et lancent également un appel aux citoyens, proposant de se faire les "porte-voix" de leurs revendications à Matignon.