Donald Trump se félicite d'avoir conquis le vote populaire
Durant son discours dans son QG de campagne à Palm Beach en Floride, Donald Trump s'est félicité de la diversité de son électorat, lui qui a basé ses campagnes sur une Amérique "great again", soit blanche. Celui-ci s'est réjoui "d'avoir la coalition la plus large, la plus riche, la plus belle de toute l'histoire des États-Unis", avec "des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes" vivant "dans des zones rurales ou urbaines".
Le vote Trump en hausse chez les électeurs hispaniques
Donald Trump s'est réjoui de cet électorat, expliquant avoir analysé les résultats, avec des "Afro-américains, des Asiatiques, des Latinos, des Arabes, des musulmans". Le républicain a notamment conquis le vote des électeurs hispaniques, en hausse de 13 points depuis 2020. Selon Reuters, 53% des électeurs hispaniques à l'échelle nationale ont voté pour Kamala Harris, contre 45% pour Donald Trump. Ce qui ne l'a pas empêché de revenir sur certains éléments de langage de sa campagne, comme le fait de "sécuriser les frontières".
"Rien ne m'empêchera de tenir mes promesses envers vous, redonner à l'Amérique sa prospérité et sa sécurité. Le moment est venu de laisser derrière nous les divisions des quatre dernières années, de nous rassembler. La réussite nous rassemble", a-t-il déclaré.
Les droits des femmes au cœur du débat
S la démocrate Kamala Harris a fait de l'avortement et les droits des femmes le fer de lance de sa campagne, sujet qui divise les États-Unis, un référendum s'est tenu en Arizona, en parallèle des élections. En faveur du droit à l'avortement, celui-ci a recueilli assez de voix pour l'emporter, avec un amendement réinstaurant la possibilité de réaliser un avortement jusqu'à la viabilité du fœtus (environ 24 semaines de grossesse), contre 15 actuellement. Mais Donald Trump a largement remporté le vote populaire avec 66 millions de voix contre 61 millions pour Kamala Harris, battant son record de 2016 où il avait obtenu 62,9 millions de voix.
Kamala Harris avait notamment dû compter sur l'ancien président Barack Obama pour tenter de séduire l'électorat afro-américain, alors que Donald Trump pouvait compter sur le soutien sans faille du rappeur Kanye West. Ces dernières années, le vote ouvrier a connu une bascule vers le parti républicain, alors que les élites votent de plus en plus démocrate, comme le montrent les nombreux soutiens à Kamala Harris des artistes — ce qui n'aura pas suffi à fédérer les fans autour de la candidate.