Marine Le Pen ne regrette pas "un seul instant" la censure

Marine Le Pen ne regrette pas "un seul instant" la censure Lors d'un meeting dans une boîte de nuit, la présidente du RN à l'Assemblée a également taclé "le parti unique" et qualifié les opposants de "tartuffes".

Ce dimanche, Marine Le Pen a déclaré ne pas regretter "un seul instant" la censure du gouvernement Barnier, qualifiant les partis s'y étant opposés de "tartuffes" lors d'un meeting à Étrépagny (Normandie). "En observant […] l'étalage de médiocrité et de bassesse de nos opposants politique, cette décision, je ne la regrette pas", a affirmé la présidente du RN à l'Assemblée lors d'un meeting devant plus de mille sympathisants dans une discothèque de l'Eure. 

Un "parti unique" 

"En dix jours, tous ces partis de tartuffes se sont mués […] en un véritable parti unique […] qui était déjà une entente électorale contre nature […] prête à tout pour s'attribuer des postes ministériels", a-t-elle déclaré. Elle a également assuré que la censure avait été décidée "avec calme et détermination" pour protéger ses électeurs ainsi que les Français de "40 milliards d'impôts supplémentaires, de la hausse continue des prix de l'énergie [ou] de l'immigration toujours plus massive". 

Critique de la FNSEA 

Mais la cheffe des députés RN s'en est également prise à la FNSEA, premier syndicat agricole. "Ce syndicat […] qui nous explique avec insistance, depuis des années, que l'Union européenne et les accords de libre-échange représentent une chance unique pour la France, pour ses exportations et pour ses producteurs". De nombreuses actions de protestation du syndicat ont visé des députés NFP et du RN qui ont voté la censure la semaine dernière.

De son côté, le président du RN Jordan Bardella a déclaré que "le moment profondément politique que l'on vient de vivre a clarifié les choses", n'hésitant pas à tacler au passage la gauche "prête à se rallier" au président, quitte à faire "voler en éclats le Nouveau Front Populaire". François Bayrou doit recevoir dès aujourd'hui les groupes parlementaires et les responsables de partis "par leur ordre d'importance" numérique à l'Assemblée. Marine Le Pen et Jordan Bardella étaient attendus ce matin à 9 heures à Matignon.