Sécurité Zero Trust en entreprise : pourquoi la convergence SecOps/ITOps est essentielle pour atteindre l'automatisation totale

La multiplication des cyberattaques et la fin de vie programmée de certains systèmes (Windows 10 en octobre 2025) rappellent une vérité simple : sécurité et IT ne peuvent plus fonctionner séparément.

Malgré la complexification rapide des menaces, les équipes IT et sécurité continuent trop souvent de travailler en silos. Résultat : délais critiques, redondances, risques non maîtrisés.

Prenons l’exemple d’un poste compromis : l’IT l’isole et le met à jour, pendant que la sécurité bloque les accès ou efface les données. Deux actions distinctes, deux départements mobilisés… mais un seul risque qui aurait pu être évité.

La bonne nouvelle, c’est qu’en 2025, l’IA et l’automatisation rendent possible une approche intégrée. Selon IBM, le coût moyen d’une violation de données dépassera les 5 millions de dollars en 2025, et une grande partie de ce coût est liée aux délais de réaction. Fusionner SecOps et ITOps devient donc indispensable pour assurer une réponse instantanée et efficace.

Zero-touch : simplifier les opérations IT

Le Zero-touch provisioning élimine l’un des plus grands fardeaux opérationnels pour les équipes IT : la configuration manuelle des terminaux. Au lieu de recevoir, déballer, configurer puis redistribuer les appareils, les entreprises peuvent désormais expédier directement smartphones, tablettes ou ordinateurs portables du fournisseur aux employés. Chaque appareil est automatiquement enrôlé, configuré avec les applications adéquates et sécurisé avec les politiques de l’entreprise avant même sa première mise en marche.

Pour les déploiements à grande échelle — que ce soit dans le retail, la santé ou les services publics — cette approche permet d’économiser des centaines d’heures, de réduire les erreurs et de garantir la conformité de chaque terminal dès le premier jour.

Exemple : un leader suédois de solutions de paiement (POS) faisait face à des lenteurs dans l’enrôlement des appareils, des applications tierces préinstallées et des complexités liées aux fournisseurs. En adoptant Scalefusion UEM, il a pu rationaliser la configuration en masse, simplifier la gestion des fournisseurs, activer le support à distance et obtenir une visibilité complète sur ses terminaux. Résultat : jusqu’à 40 terminaux POS configurés en moins d’une heure, des temps de préparation réduits de 90 % et une gestion fluide d’un parc en pleine croissance, avec un minimum d’effort.

Renforcer la sécurité opérationnelle

Le Zero Trust repose sur un principe clair : “ne jamais faire confiance, toujours vérifier”. Chaque requête d’accès — qu’elle émane d’un utilisateur, d’un appareil ou d’une application — doit être authentifiée, autorisée et validée en continu.

C’est ici que la convergence prend tout son sens : l’IT a besoin de visibilité sur les terminaux et leurs configurations, tandis que la sécurité exige un contrôle strict des identités et des accès.

L’automatisation relie les deux. Les politiques peuvent être appliquées instantanément et de manière homogène sur l’ensemble des terminaux, garantissant par exemple que seuls les appareils conformes, à jour et vérifiés accèdent aux systèmes sensibles. Plus de vérifications manuelles ou d’interventions tardives : l’authentification et l’autorisation deviennent transparentes, pilotées par les politiques, et uniformes à l’échelle de l’entreprise.

Une plateforme UEM rend cela possible avec une orchestration simple : contrôles automatisés de l’état des appareils, gestion des accès conditionnels et pilotage centralisé des politiques pour un accès non seulement sûr, mais aussi transparent pour les utilisateurs.

Exemple : un fournisseur mondial de services informatiques peinait à gérer ses terminaux hétérogènes, à sécuriser ses applications métiers et à maintenir la conformité sur macOS, Windows, Android et iOS. Avec Zero Trust Access, l’entreprise a rationalisé les correctifs, le chiffrement, le déploiement d’applications et le contrôle des accès. Résultat : un temps d’intégration réduit de 90 %, une conformité assurée avec ISO 27001, RGPD et SOC 2, et une efficacité accrue tant en sécurité qu’en opérations.

Le cas Windows 11 : une illustration concrète

La fin imminente de la période de migration vers Windows 11 (octobre 2025) en est une parfaite illustration. Elle exige une coordination fine entre ITOps et SecOps. Grâce à un UEM, les entreprises peuvent identifier tous les appareils non conformes, déclencher automatiquement la mise à jour, suivre l’avancement en temps réel, forcer la mise à niveau si nécessaire, le tout sans perturber les utilisateurs.

L’impératif de convergence

La convergence IT/SecOps ne se limite pas à briser les silos. Elle dit aussi quelque chose de la résilience d’une entreprise. L’IT apporte la visibilité sur les terminaux, applications et configurations ; la sécurité apporte les politiques, la supervision et la gestion des risques.

Quand ces deux fonctions travaillent séparément, les failles sont inévitables. La convergence garantit que vérifications de conformité, correctifs, authentification des identités et prévention des menaces sont orchestrés depuis un même référentiel. Cette approche unifiée raccourcit les temps de réponse, réduit les redondances et renforce une posture défensive proactive.

Nous voyons déjà chez nos clients des bénéfices visibles : la réactivité est décuplée, avec un temps de contrôle des incidents réduit de plusieurs heures à quelques minutes. L’automatisation permet aussi de réduire les coûts en limitant les interventions humaines et les doublons. Elle offre une sécurité centralisée via des politiques homogènes et une surface d’attaque réduite. Enfin, elle préserve la productivité en protégeant les systèmes sans perturber les utilisateurs.

La cyber-résilience de demain ne dépendra plus de la rapidité de réaction, mais de la capacité à anticiper et neutraliser les menaces avant qu’elles n’impactent l’activité. La convergence IT/SecOps, appuyée par une plateforme UEM robuste, permet de prendre un virage stratégique incontournable.

Bientôt, la vraie question ne sera plus « combien de temps faut-il pour réagir ? » mais « comment éviter que l’attaque n’arrive ? ». Les entreprises qui auront adopté cette approche Zero-touch et Zero Trust ne se contenteront pas de protéger leurs systèmes : elles sécuriseront leur avenir.