Commerce unifié : 5 conseils pour maîtriser les problématiques d’intégration intersystèmes

Derrière l’avènement du commerce unifié et la promesse d’un parcours client sans-couture se cache une complexité technologique qu'il est nécessaire de maîtriser pour tenir cet engagement.

Un projet de commerce digital met en jeu une multitude d’applications et de technologies qui doivent communiquer et être intégrées efficacement. Dans bien des cas, elles doivent évoluer dans le sens d'une restructuration et d'un décloisonnement des informations pour :

  • Offrir une vision unifiée du client et de l’ensemble de ses interactions avec la marque
  • Rationaliser les référentiels produits, images et contenus
  • Fournir une vision transverse des stocks 
  • Consolider la data générée par les interactions clients, l'analyser et savoir l'utiliser pour mettre en place des actions tel que le CRM

Si les architectures micro-services et les solutions d’intégration permettent de faciliter cette mutation vers l’omnicanal, elles multiplient les points d'intégration entre systèmes ou entre composants, via des API ou des échanges de fichiers. Or, chaque interface présente un risque, deux systèmes devant se comprendre. De plus, derrière les systèmes se trouvent autant de départements d'une organisation, de partenaires ou d'intégrateurs qu'il faut mobiliser et coordonner dans un planning de projet parfois contraint. 

Plus que jamais, l’intégration intersystèmes doit être pensée à chaque étape des projets : de la conception à la mise en œuvre, sans relâcher les efforts en run. Voici 5 étapes-clés pour donner réellement vie à vos projets de commerce unifié.  

1. Privilégier les formats collaboratifs

En travaillant en équipe au sein d’ateliers, un chef de projet privilégie les échanges, d’avis comme d’expérience, lui permettant de parcourir efficacement l'ensemble des cas d'utilisation rencontrés par les collaborateurs ainsi que les problèmes potentiels et les solutions utilisées. Cette étape évite des remises en cause beaucoup plus coûteuses face à des problèmes qui n’auraient été détectés qu’en recette… ou en production ! Le temps investi à ce niveau de la réflexion n’est jamais perdu.

2. Définir le planning de test dès la phase de conception

La stratégie de tests et les moyens associés qu’ils soient de l’ordre de l’humain, des données ou des environnements, dès la phase de conception, doivent être construits en intégrant les approches suivantes :

  • Tester au plus tôt entre environnements de développement, avant même d’aller vers des environnements d’intégration ou de recette et enrichir les tests au fur et à mesure
  • Tester en "taskforce" : rassembler l'ensemble des contributeurs des segments techniques, fonctionnels, infrastructure ou exploitation, lors de sessions communes de tests pour dérouler les tests et diagnostiquer les problèmes qui ne manqueront pas de se produire
3. Nommer un responsable d'intégration intersystèmes

Ce pilote responsable de l'établissement de la stratégie d'intégration, de la mobilisation et du cadencement de l'ensemble des acteurs concernés sera chargé de fournir une vision claire de l'avancée de la mise au point.

4. Ne pas sous-estimer la bande passante nécessaire pour les équipes fonctionnelles et techniques
5. Conserver un esprit taskforce et "one team" en phase de run 

Les différents acteurs seront ainsi plus facilement mobilisables pour analyser et résoudre rapidement les problèmes ou traiter de manière réactive les besoins d'évolution.


Avec ces étapes primordiales, on se donne ainsi toutes les chances de maîtriser les activités d'intégration dans les contextes digitaux, et de tenir les promesses d'un parcours client sans couture avec un time-to-market contrôlé.