Pour l'UFC Que Choisir, Free Mobile a les mêmes défauts que ses concurrents

Pour l'UFC Que Choisir, Free Mobile a les mêmes défauts que ses concurrents L'association juge que Free Mobile intègre également des clauses abusives et des restrictions d'usages.

Les offres de Free Mobile comportent les mêmes biais que celles de ses concurrents, selon l'UFC Que Choisir. Plus précisément, l'association de consommateurs note que les appels passés depuis l'étranger en dehors de l'UE intègrent des tarifs en roaming "particulièrement élevés", voire plus chers que chez Orange depuis l'Algérie ou Andorre. De même pour les SMS envoyés depuis l'Algérie ou la connexion Internet depuis le Royaume-Uni. Les abonnés de Free Mobile devront par ailleurs agir "en bon père de famille" quant à leur consommation de SMS et MMS : une définition trop vague pour l'UFC, qui précise que l'envoi d'un message est limité à dix destinataires. Pas si illimité que ça.

L'association pointe également du doigt le service après-vente de Free Mobile et le peu de boutiques dont dispose Free pour le moment. Par ailleurs, en cas de coupure de service, Free s'engage à le rétablir dans un délai de deux jours sans indemnisation. Or l'UFC considère ce délai trop long. Selon elle, "toute inexécution contractuelle, même de 24 heures, doit être indemnisée". Autres points qui inquiètent l'UFC-Que Choisir : la qualité du réseau, les débits, la livraison, l'absence de facture papier ou encore les pénalités abusives en cas de défaut de paiement.

Mais pour l'Association française des utilisateurs de télécommunication (Afutt), Free Mobile propose des tarifs suffisamment bas, et l'offre de tarifs sociaux "semble condamner les argumentaires de coûts de revient incompressibles". Toutefois, l'association indique enregistrer déjà l'action de Free Mobile dans le fonctionnement de son observatoire des plaintes.