Les réseaux sociaux : un casse tête pour les entreprises

La consultation de réseaux sociaux tels que Facebook, DailyMotion ou MySpace n'est pas sans conséquence sur les ressources réseau des entreprises. Pourtant des solutions existent. Explication.

Il est urgent pour les utilisateurs de sites tels que Facebook de bien comprendre les risques qu’ils courent à titre personnel et qu’ils font courir à leur entreprise lorsqu’ils diffusent leurs informations personnelles. En effet, peu de gens ont conscience de l’impact direct que l’usage de réseaux sociaux tels que Facebook, DailyMotion ou MySpace peut avoir sur le réseau de leur entreprise.

Pourtant, la popularité de ces sites a amené de nombreuses entreprises à réévaluer les politiques d'accès à Internet et à se préoccuper de la baisse de productivité des collaborateurs.
 
Pour ces entreprises, l'interdiction de consulter les sites de jeux ou des sites pour adultes est totalement justifiée, mais les accès aux réseaux sociaux et sites de téléchargement vidéo tiennent plutôt d'un no man's land. Comment, en effet, vérifier que les collaborateurs restent responsables et productifs sans avoir recours à une forme de surveillance ? Une interrogation qui tient du casse-tête quotidien pour les responsables informatiques et les managers fonctionnels, et qui est appelée à s'intensifier.
 
Mais la productivité des collaborateurs n'est pas la seule victime de tels sites. Le réseau d'entreprise est également lourdement impacté. Les responsables réseau, lorsqu'ils rencontrent des problématiques de performances réseau, peuvent parier sans risques sur leur origine, à savoir une utilisation d'Internet à des fins de divertissement. En effet, avec un accès permanent au téléchargement de vidéo ou d'images, des fichiers particulièrement lourds consomment une proportion toujours plus importante des ressources réseau, avec pour conséquence de ralentir les débits et d'impacter directement les applications métiers critiques dont les flux ne sont plus acheminés avec la fluidité requise.
 
L'idéal serait un compromis qui autoriserait la consultation des sites de réseau social tout en maîtrisant l'impact sur le réseau. Le marché propose d’ailleurs des solutions technologiques pour que les responsables atteignent cet objectif.

Il est ainsi possible d'obérer les flux de divertissement en identifiant les applications et utilisations non professionnelles. Les collaborateurs conservent ainsi un accès à ces sites, mais avec une attribution limitée de bande passante pour maîtriser les phénomènes de congestion réseau et de perte de performance.