Emilie Wilhelm (We Love Speed) "Presque tous les professionnels devraient s'intéresser à la web performance"

Emilie Wilhelm est coorganisatrice de We Love Speed, un événement qui aura lieu le 10 mai dont l'objectif principal est de démocratiser la web performance auprès d'un maximum de professionnels.

JDN. Pouvez-vous présenter en quelques mots l'événement We Love Speed, qui se tiendra le 10 mai prochain.?

Emilie Wilhelm est coorganisatrice de We Love Speed et chief marketing officer. © Fasterize

Emilie Wilhelm. We Love Speed est l'unique événement francophone consacré à la web performance. Cet événement, a but non-lucratif, a été créé en 2018 avec pour objectif le partage de connaissances relatives à la webperf, dont l'ambition est d'offrir la meilleure expérience aux utilisateurs quand ils naviguent sur Internet. Une des principales composantes de la web performance est la vitesse de chargement d'un site ou d'une page.

Comment cette cinquième édition de We Love Speed va-t-elle se distinguer par rapport aux années précédentes ?

Plusieurs nouveautés sont au programme. Tout d'abord, nous allons organiser des ateliers animés par nos partenaires. Ils se dérouleront en petit comité pour favoriser l'interaction. Il y aura également des retours d'expérience et des partages de concepts techniques d'experts travaillant chez Google, Leboncoin… Tout cela sera organisé pour satisfaire un objectif principal : rendre accessible la web performance à un maximum de professionnels. Même si nous avons observé que le domaine intéressait de plus en plus la communauté web.

Vous avez l'impression que la web performance est un secteur qui se démocratise ?

Oui, et nous voulons le démocratiser encore davantage. La web performance s'adresse à des professionnels d'horizons très différents : SEO, marketing, e-commerce, digital… Chacun va trouver une bonne raison de s'y intéresser, d'autant plus que nous avons veillé à organiser des conférences destinées à tous les types d'appétence et d'expertise. Par ailleurs, l'événement We Love Speed aura lieu à Paris pour la première fois. C'est un moyen de toucher le plus de monde possible.

Depuis 2018 et la première édition de We Love Speed, quels changements avez-vous pu observer ? 

Les gens sont de plus en plus intéressés par la web performance. L'écosystème a muri ces cinq dernières années. Lors de la première édition de We Love Speed, nous avons accueilli entre 100 et 150 participants. Cette année, nous en attendons près de 250. Il faut également préciser que la donne a changé depuis que Google a introduit les Core Web Vitals (des indicateurs qui ont pour but d'évaluer l'expérience des visiteurs sur un site Internet). De notre côté, nous faisons preuve de pédagogie. A ses débuts, We Love Speed était un événement purement technique. Désormais nous essayons d'aborder des sujets plus accessibles.