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De l’électricité avec des carottes pourries

De l’électricité avec des carottes pourries © Fotolia
Les carottes pourries, les peaux de bananes , le jus de choucroute, les bouses de vache et les effluents de canard ont deux choses en commun. Leur odeur… et des qualités énergétiques. En effet, grâce à la méthanisation, les déchets alimentaires ou animaliers peuvent être transformés en biogaz, biogaz qui contient lui-même 50 à 70% de méthane. Ainsi, dans les Landes, Larrère, un des leaders européens de la culture de la carotte, produit de l’électricité pour l’équivalent de 410 foyers avec 6.500 tonnes de carottes pourries. Preuve que la méthanisation a le vent en poupe, l’Etat a lancé à l’automne 2014 un appel à projets pour développer 1.500 installations exploitant ce procédé dans les trois prochaines années.
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