Travailler sa Web Performance sur mobile, le nouvel enjeu des annonceurs

Les coûts d'acquisition sont de plus en plus élevés et les annonceurs qui épuisaient jusqu'à présent leurs budgets en publicités digitales pour promouvoir leurs offres, commencent à réorienter une partie de leurs investissements vers l'optimisation de leur propre site Internet. Il s'agit notamment pour eux d'améliorer son accessibilité et sa fluidité sur mobile, devenu le principal canal de contact avec la marque.

Travailler sa Web Performance, c’est se mettre en capacité de générer jusqu’à 40 % de chiffre d’affaires en plus*. Mais, pour cela, faut-il encore en maîtriser toutes les subtilités !

Quand le temps de chargement détermine le taux de rebond

Les annonceurs prennent de plus en plus conscience que la qualité de l’expérience de navigation sur leur site depuis un mobile est aussi fondamentale que de faire venir leurs prospects dessus. Depuis quelque temps, Google mène d’ailleurs des actions de sensibilisation auprès des entreprises sur ce sujet. Le géant américain révèle en effet qu’après 3 secondes de chargement d’une page Web, 50 % des utilisateurs sont en rebond. Un pourcentage qui s’élève à 90 % lorsque ce temps dépasse les 5 secondes. Pour une marque de e-commerce, l’enjeu est donc particulièrement critique. D’autant que chaque seconde gagnée augmente le taux de conversion de 20 % ! Plus le site se charge rapidement, plus les personnes restent dessus et plus le taux de conversion augmente. CQFD.

Des sites rapides, même hors connexion

Un projet d’optimisation de sa Web Performance nécessite à la fois une réflexion approfondie et une expertise technique pointue, reposant sur une solide expertise. L’une des méthodes les plus répandues pour assurer la fluidité de navigation sur mobile, consiste aujourd’hui à créer, au moment de la première connexion, un « jumeau numérique » du site internet, directement sur le terminal de l’utilisateur. La structure ainsi stockée va réagir comme une application mobile et permettre au mobinaute de naviguer sans heurts.

Au lieu de charger chaque page l’une après l’autre, et donc de solliciter systématiquement les serveurs, le chargement anticipé autorise une navigation fluide, même en mode avion. Ainsi, lorsque l’utilisateur se retrouve pendant quelques secondes, voire plusieurs minutes avec une connexion approximative, comme cela peut arriver lors d’un trajet en métro, il ne s’en rend même pas compte !

Dans le domaine de la Web performance, tout se joue dans les détails

Le pré-chargement, encore confidentiel il y a 4 ans, devient une tendance lourde du marché, avec des acteurs qui se positionnent désormais en nombre sur ce créneau. Il reste néanmoins insuffisant pour garantir des indicateurs élevés sur tous les critères de la Web Performance : vitesse, transformation, taux de rebond, exposition à la marque, visibilité sur les moteurs de recherche… Si Google émet des recommandations pour optimiser son projet Web sur mobile, l’atteinte de performances élevées reste donc d’une grande complexité. Pour réussir cette transformation, il faut établir des schémas de suroptimisation et travailler tous les assets du site (taille et poids des images, des blocs, etc.), qui impactent le temps de téléchargement d’une page. Il s’agit de factoriser le code, afin de le rendre le plus efficient possible. Enfin, cette optimisation doit être travaillée de manière autonome, c’est-à-dire sans nécessiter d’intervention sur l’écosystème digital de l’annonceur. 

Une optimisation gagnante pour tous

Optimiser intelligemment sa Web Performance apporte de nombreux avantages. L’expérience sur mobile devient aussi fluide que sur une application et plus immersive. Le taux de rebond se réduit drastiquement, tandis que la fiabilité est renforcée, même dans des conditions d’accès au réseau incertaines. Et, bien sûr, le nombre de transactions, pour les sites e-commerce, progresse en conséquence ! Enfin, plus on obtient une note de performance élevée sur le barème établi par Google et plus le référencement du site est optimisé, renforçant la visibilité de la marque. 

Au final tout le monde y gagne : le client qui obtient une navigation satisfaisante, l’annonceur qui augmente son taux de conversion, mais aussi la planète, grâce à des sites plus légers et moins gourmands en ressources réseaux !

*Chiffre interne - Wizzmédia