Mobilité urbaine : améliorer la qualité de vie dans les villes, aujourd’hui et demain

Aujourd'hui, nos villes ont des difficultés à maintenir des infrastructures de mobilité suffisantes face aux mutations du XXIe siècle et à l'augmentation constante des populations urbaines. Dans ces circonstances, l'autopartage apporte une solution pour une mobilité au service des consommateurs et dans le respect de l'environnement.

Quelle évolution en une quinzaine d’années ! Au début du 21ème siècle, aux balbutiements de l’autopartage, même si la vie urbaine était déjà trépidante, on ne parlait pas de smart cities et les smartphones n’existaient pas encore.

Les villes elles-mêmes ont beaucoup changé. En 2000, seules deux villes dans le monde atteignaient les 20 millions d’habitants. Elles sont une dizaine aujourd’hui et 3,9 milliards de personnes – la majorité de la population mondiale – vivent en ville. D’ici à 2050, la population urbaine devrait quasiment doubler à 6.3 milliards de citadins. La densité de population en ville est de plus en plus forte, la vie y est de plus en plus stressante et les infrastructures sous-jacentes, qui y permettent la mobilité subissent des sollicitations intenses, sont difficiles à supporter.

C’est dans ce contexte, en 2000, que l’autopartage s’est développé, bien avant que ne soit formulé le concept d’économie du partage. La croissance rapide et continue connue depuis témoigne du fait que chacun, dans la société, est prêt à privilégier les produits et services qui leur apportent des solutions durables et s’inscrivent dans leur quotidien surchargé.

Pour préserver et améliorer la qualité de vie qu’elles offrent à leurs habitants, les villes modernes se dotent d’une large palette de transports urbains, parmi lesquels l’autopartage est un élément clé. Celui-ci continue de se développer à un rythme phénoménal ; on estime que les inscriptions aux réseaux d’autopartage vont augmenter de 33% par an pour atteindre 23,4 millions d’inscrits en 2024, dont 6,1 millions en Europe. Toutes les études tendent à confirmer l’impact positif de l’utilisation des réseaux d’autopartage sur le comportement au volant et sur l’environnement. Les adeptes de l’autopartage abandonnent leurs voitures individuelles ou leurs projets d’achat. Ils circulent moins en voiture que ceux qui ont leur propre véhicule, un tiers de moins en moyenne. Et plus les adeptes de l’autopartage sont nombreux, meilleure est l’efficacité d’utilisation des véhicules partagés, une voiture en autopartage remplaçant au moins six véhicules privés.

En regardant vers l’avenir, il apparaît que le besoin croissant de mobilité n’est pas près de fléchir. Dans des villes comme Shanghai et Singapour, la demande de voitures dépasse déjà le nombre des immatriculations disponibles au point que les plaques sont délivrées au plus offrants dans des enchères ou mises en jeu à la loterie. A terme, le changement sera engendré par une vérité toute simple : trop de voitures et pas assez de routes sur lesquelles les conduire.

La technologie, en particulier l’avènement de la voiture autonome, va nous obliger à changer définitivement la manière dont nous percevons nos voitures et dont nous circulons dans nos villes. Quand les voitures sans chauffeur seront démocratisées, l’autopartage – entre particuliers et via les réseaux dédiés – deviendra une habitude pour se déplacer dans les villes, même pour ceux qui ne conduisent pas. Et avec la multiplication des voitures connectées, rien ne nous empêchera plus de partager notre voiture avec des amis, des collègues et même des inconnus, titulaires ou non d’un permis de conduire.

Il ne faudra pas attendre des décennies pour accéder à cette technologie : le grand public pourra en profiter d’ici quatre à cinq ans. Alors que les urbanistes se saisissent des possibilités offertes par ce changement de comportement dans la mobilité urbaine, nous-mêmes entendons bien participer dans la durée à ce mouvement pour rendre les villes plus intelligentes, plus propres et plus agréables à vivre pour chacun.

Zipcar a été créé en 2000 et a ouvert la voie à ces nouvelles formes de mobilité partagée : Après ces 16 dernières années de croissance, nous sommes pressés de voir ce que les 16 prochaines vont apporter !