Eau douce : Degrémont dessale les océans

La centrale de dessalement d'eau de Degrémont à Melbourne. © Theiss Degrémont JV

1,7 milliard de personnes, soit le quart de la population mondiale, vit dans des régions où les réserves d'eau souterraine sont menacées par la surexploitation, selon une étude canado-néerlandaise publiée en 2012. Du coup, de plus en plus de pays se tournent vers le dessalement de l'eau de mer. En 2010 ce marché représentait 10,2 milliards de dollars et devrait atteindre 12,8 milliards en 2015, soit une croissance de 25% en 5 ans, selon le cabinet d'études Frost & Sullivan.

Degrémont, filiale du groupe français Suez Environnement, est l'un des leaders du secteur : elle a déjà construit plus de 250 usines par le monde depuis 1970. En 2011, son chiffre d'affaires a atteint 1,58 milliard d'euros. 44% du dessalement dans le monde est actuellement thermique, un mode de production qui nécessite beaucoup d'énergie. Degrémont a donc fait le choix de l'osmose inverse, qui consiste à faire passer l'eau au travers de membranes successives.

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