ArcelorMittal ferme ses hauts-fourneaux un par un

Le siège d'ArcelorMittal à Luxembourg. © ArcelorMittal

Depuis la rentrée 2011, deux haut-fourneaux d'ArcelorMittal en France sont à l'arrêt. Un événement qui fait planer la menace d'un licenciement sur près d'un millier de salariés à Florange, en Moselle. Car tous ont en tête ce qu'on vécu leurs collègues de Gandrange en 2008, à quelques kilomètres de là. ArcelorMittal avait annoncé l'arrêt... puis la fermeture de son site, au grand dam des politiques qui n'ont rien pu faire pour sauver ce fragment de fierté industrielle. Depuis 2006 et son arrivée en France par le rachat d'Arcelor, Mittal procède toujours de cette façon pour solder les anciens sites d'Usinor (devenue Arcelor avant l'OPA de Mittal). Au début c'est une mesure "conjoncturelle et temporaire", mais à Liège, en Belgique, et au Luxembourg, ces mesures ont conduit à des fermetures. Sans compter que selon un syndicat tchèque, ArcelorMittal envisagerait de scinder ses activités jugées non-stratégiques en Europe, soit environ 15% des effectifs de la région.


Pause