Les usines d'Amora et Maille doivent digérer la potion d'Unilever

Une ancienne boutique Maille, à Dijon. © Maryse Rozerot

Quand en novembre 1999 Unilever avale pour 715 millions d'euros Amora-Maille, le numéro 1 français des sauces et condiments, ce fleuron agroalimentaire français compte encore 4 usines et 1 000 salariés en France. 11 ans plus tard, ce qui n'est plus qu'une filiale du groupe emploie moitié moins de salariés et 3 usines ont été abandonnées. Le coup de massue date de 2008. Cette année-là, la multinationale annonce la fermeture de 3 usines : 2 à Dijon, dont le site historique, et celle d'Appoigny, en Bourgogne. Unilever regroupe les 250 salariés restant à Chevigny. Depuis, elle a décidé de réinvestir sur le site 20 millions d'euros. Si ce n'est que pour d'autres produits, Unilever continue de désindustrialiser. Début 2011, l'entreprise a annoncé la fermeture de son usine Fralib, près de Marseille, la seule à produire en France les thés Lipton et les infusions Eléphant (182 salariés).


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