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Méthodologie

Le JDN a constitué ce dossier grâce aux renseignements disponibles dans les documents de référence que les entreprises cotées sont tenues de rendre publics chaque année.

A la date à laquelle le JDN a réalisé ce dossier, les données pour Aperam, Artprice, SES et Vilmorin & Cie n'étaient pas disponibles.

Enseignements

Part fixe, variable, rémunération exceptionnelle, avantages en nature, stocks options ou encore actions gratuites... Autant d'éléments qui composent la feuille de paie des grands patrons français.

En 2012, les 116 dirigeants du SBF 120 pour lesquels les informations nous sont parvenues ont en moyenne touché 1,57 million d'euros. C'est 4,8% de moins qu'en 2011.

La part fixe moyenne chute elle aussi. Elle atteint 790 645 euros en 2012, contre 799 976 euros un an plus tôt. Une secousse que n'a pas sentie passer Daniel Julien, PDG de Téléperformance, qui perçoit une nouvelle fois le plus gros fixe. Cette année, il s'élève même à 2,7 millions d'euros, soit 565 417 euros de plus qu'en 2011.

Côté variable, c'est Maurice Lévy qui est le mieux loti en 2012. Fort de ses 4,8 millions d'euros (soit 4 021 771 euros de plus que la moyenne), le président du directoire de Publicis n'a pas besoin de part fixe pour grimper sur la 1ère marche du podium des patrons les mieux payés en 2012. Un an plus tôt, c'était Michel Rollier, le gérant de Michelin de l'époque, qui afffichait le plus fort variable (3,1 millions d'euros).

Autre dégringolade, celle de la rémunération exceptionnelle moyenne des patrons du SBF 120. En 2012, elle ne dépasse pas 267 774 euros. C'est 12 fois moins qu'en 2011. Celui qui perçoit l'exceptionnel le plus élevé en 2012, c'est Bruno Lafont, PDG de Lafarge. Il succède à Pierre-Henri Gourgeon, PDG d'Air France-KLM, qui enregistrait un exceptionnel de 1,5 million d'euros en 2011.