Crise sanitaire, identitaire et guerre : quels moyens devons-nous déployer pour garantir notre bien-être ?

Une crise sanitaire sans précédent, une recrudescence des maladies auto immunes mais aussi une dégradation de notre état psychologique sont autant d'atteintes à notre santé, à notre bien-être, à notre bonheur.

Une crise sanitaire sans précédent, une recrudescence des maladies auto immunes mais aussi une dégradation de notre état psychologique sont autant d’atteintes à notre santé, à notre bien-être, à notre bonheur. Depuis plus de deux ans, nous constatons la montée en puissance de tension sanitaires, sociales, idéologiques, raciales, écologiques, identitaires, financières et désormais territoriales avec le déclenchement d’un conflit sans précédent sur notre continent. Mais alors que fait-on pour vivre en harmonie et y survivre ?

Alors que depuis deux ans le gouvernement déploie des plans de relance massifs pour lutter contre les effets de la crise. Le dernier en date, le « plan de résilience » prévoit un investissement de 25 à 26 milliards d’euros pour soutenir des corps de métiers mais ne propose aucune mesure pour notre santé mentale pourtant elle aussi impactée.

Moins de 2% ! C’est la part du budget de dépense de santé pour la prévention alors que plusieurs dizaines de milliards d’euros sont investis chaque année pour la guérison des maladies.

C’est un constat édifiant, le gouvernement, les Agences Régionales de Santé, les Conseils départementaux ou encore les collectivités investissent trop peu dans des actions de prévention pour améliorer la santé mentale et physique de la population. Un manque d’investissement jugé « inexplicable » par le Président de l’association Santé environnement, Pierre Souvet. A-t-on oublié que prévenir valait mieux que guérir ?

Les individus eux-mêmes agissent davantage, chaque jour en amont pour améliorer leur santé. Des actions de prévention pour améliorer l’alimentation des gens, la qualité du sommeil et de la respiration à travers la pratique d’exercices physiques s’avèrent de plus en plus nécessaires et leur efficacité est unanime. 

Alors pourquoi toujours aussi peu d’investissement sur ces problématiques qui pourraient réduire de manière conséquente les dépenses engagées pour nous soigner ?

A l’heure où la question du pouvoir d’achat est au cœur du débat présidentielle, où jugeons nous utile d’investir pour notre avenir ? "Vous aurez beau traiter un arbre de toutes les misères qui lui arrivent, si le sol n’est pas bon, il mourra."

Et si l’explication se trouvait notamment dans le manque d’efficacité des campagnes de sensibilisation ? Nous avons tous déjà trop entendu les publicités en faveur d’une alimentation saine et équilibrée grâce à « 5 fruits et légumes par jour ». Les campagnes de sensibilisation ne suffisent plus, d’autres solutions fondées sur les sciences comportementales et les technologies existent. La communication à de multiples facettes, loin de l’usage extrême des dictateurs du siècle et doit être une solution pour notre avenir.

« La communication engageante », défendue par le professeur en psychologie sociale Fabien Girandola permet un engagement individuel pour entrainer un changement de comportement durable et positif. Les sciences comportementales encouragent un individu à réaliser une action simple, régulière améliorant son quotidien. En y associant un outil numérique et les mathématiques il y a des leviers supplémentaires pour favoriser un accompagnement sur la durée et donc un changement de comportement.

A Rouen et Montpellier, en partenariat avec Santé publique France, l’apport des sciences comportementales a démontré qu’il était possible d’encourager les habitants à améliorer la qualité de leur sommeil et de leur alimentation grâce à la communication engageante. 64% des personnes sollicitées ont décidé de bénéficier de cet accompagnement pour changer leurs habitudes et ont choisi de ne plus se connecter à leur réseau social préféré avant de se coucher mais à se réserver 30 min de calme.

Des résultats comme celui-ci s’obtiennent par un accompagnement sur mesure se traduisant par plusieurs petites conversations de quelques minutes entre un membre de la collectivité et un habitant, espacées dans le temps de 5 à 6 semaines. C’est de l’humain avec une approche éducative et du bon sens. C’est simple et c’est justement ce dont les français ont besoin en ces temps de crises sanitaires et sociales.

Preuve est faite sur de très nombreux terrains en France et en Europe que l’association des technologies des sciences humaines, des technologies numériques et de l’humain permet de provoquer de vrais changements, plus vertueux pour notre bien-être et notre environnement.

Les décideurs politiques nous le disent « tout ce qu’on vœux en 2022, c’est que vous soyez heureux » slogan des vœux de Renaud Muselier, alors dégageons des moyens financiers !

500 millions d’euros par an, c’est l’investissement nécessaire pour accompagner de manière personnalisée au moins 60% des foyers Français dans la conquête de leur bien-être.

Investir plus sur la prévention santé est une priorité et produira des effets positifs en quelques mois, venant réduire les coûts induits par une dégradation continue de la santé des français provoquée par la malbouffe, le stress, la qualité de l’environnement et plus récemment l’impact sur la santé mentale de la population dû à la crise sanitaire et à la guerre en Europe.

Qu’attendons-nous pour agir ?