Cybersécurité : le dispositif "17Cyber" est lancé

Cybersécurité : le dispositif "17Cyber" est lancé Le lancement de ce guichet d'assistance répond à un engagement pris par Emmanuel Macron pour son second mandat, face à la multiplication des actes malveillants en ligne.

En 2023, 280.000 demandes d'assistance ont été recensées sur le site du gouvernement cybermalveillance.gouv.fr. Mail suspect, compte bloqué, attaque par rançonlogiciel... C'est pour mieux venir en aide aux victimes d'atteintes numériques ou de cyberharcèlement qu'est lancé ce mardi 17Cyber. Un "guichet unique" nommé en référence au numéro d'urgence de la police et géré en partenariat avec le ministère de l'Intérieur.

Concrètement, les utilisateurs pourront signaler à tout moment, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, une cyberattaque numérique sur 17Cyber. Ils seront alors mis en relation par chat avec le site Cybermalveillance.gouv.fr, par lequel un opérateur établira un diagnostic, leur donnera des conseils personnalisés et pourra enfin les diriger vers des prestataires référencés pour traiter le problème.

Un module intégrable sur tous les sites internet

"Si le diagnostic confirme la gravité de l'atteinte subie, les utilisateurs victimes peuvent échanger par tchat avec un policier ou un gendarme pour disposer des conseils de première urgence et engager les démarches de judiciarisation", précise le site Cybermalveillance.gouv.fr. Une manière d'encourager et de faciliter les poursuites judiciaires, en indiquant par exemple aux utilisateurs comment sauvegarder des preuves numériques.

17Cyber doit répondre aux sollicitations des particuliers, mais aussi des collectivités et des professionnels, fréquemment touchés par des attaques numériques. Tous les sites internet pourront d'ailleurs intégrer le module de 17Cyber afin de faciliter l'accès de leurs utilisateurs à une assistance en cas de besoin.

"Entre 2016 et 2023, les atteintes 'numériques' aux biens (escroqueries, arnaques en ligne etc.) ont augmenté de 8 % en moyenne par an tandis que les atteintes 'numériques' à la personne (harcèlement, injures, menaces, discriminations) ont progressé de 9 % en moyenne chaque année", rappelle le site du gouvernement.