Airbags Takata : vérifiez si votre véhicule est concerné par le rappel en deux clics

Airbags Takata : vérifiez si votre véhicule est concerné par le rappel en deux clics Des millions de voitures françaises sont rappelées en urgence à cause d'airbags potentiellement mortels. Découvrez en quelques clics si votre véhicule fait partie des modèles à risque.

Depuis plus d'une décennie, le nom "Takata" est devenu synonyme de scandale mondial dans l'industrie automobile. En cause : des airbags défectueux, installés entre 1998 et 2019 sur des modèles de presque toutes les grandes marques. En France, le ministère des Transports, en lien avec les préfets d'outre-mer, vient de relancer une vaste campagne d'information et de rappel. L'objectif : prévenir de nouveaux drames, alors que ces dispositifs censés sauver des vies peuvent, au contraire, provoquer des blessures graves, voire la mort.

Les faits sont désormais connus de tous : sous l'effet du temps, de la chaleur et de l'humidité, surtout dans les départements d'outre-mer mais aussi en métropole, l'agent chimique des airbags Takata se dégrade. Résultat, en cas d'accident, l'airbag peut exploser de façon incontrôlée, projetant des fragments métalliques dans l'habitacle. La liste des victimes s'allonge tristement : à ce jour, 18 morts et 25 blessés ont été recensés en France selon les autorités, dont la toute dernière tragédie début juin à Reims.

Dans ce contexte, nous avons  a mis au point un widget interactif, simple et accessible à tous. Son fonctionnement est intuitif : il suffit d'indiquer la marque et le modèle. L'outil compare ces informations à la base officielle des rappels. En quelques secondes, le résultat s'affiche.

Vérifier le rappel airbags Takata

Seuls les véhicules proposés dans la liste sont potentiellement concernés, en fonction de leur date de production.

 

Le ministère insiste : il ne faut surtout pas ignorer un résultat positif. Le remplacement de l'airbag est intégralement pris en charge par le constructeur, sans aucun frais pour l'automobiliste, et l'immobilisation du véhicule ne dépasse pas une demi-journée.

Si votre modèle est frappé d'un "stop drive", il est impératif de ne pas conduire jusqu'au garage : contactez directement votre concessionnaire qui vous proposera, si besoin, des solutions alternatives de mobilité.