Appel à la mobilisation digitale !
L'industrie digitale dynamique, pleine d'élan, propulsée depuis 20 ans dans une vaste création de richesses pourrait se tenir à l'écart du cruel et violent combat qui s'est enclenché contre le Coronavirus. Elle doit se mobiliser.
Le télétravail et l’isolement, notre responsabilité
Notre devoir commun, c’est la protection des plus vulnérables, notamment des personnes âgées ou présentant des pathologies à risque (cardiaque, diabète...). Tout le monde s’accorde à dire que freiner l’épidémie offrira aux services de santé le temps de traiter ceux qui doivent l’être et d’en sauver un maximum. Le drame de l’Italie, où il s’agit désormais de choisir quel patient sera sauvé, vient de l’afflux trop brusque de malades. Freiner l’épidémie, c’est arrêter les contacts entre chacun d’entre nous.
Les "dédramatiseurs" devront se poser la question de leur responsabilité dans la mort de ceux qui ne pourront pas bénéficier d’assistance en oxygène dans le scénario où le système de santé viendrait à saturation.
La pédagogie indispensable dans ce contexte inédit
Notre industrie a un rôle puissant à jouer dans cette guerre. Nous devons être un fer de lance pour accompagner la société dans la dédramatisation du confinement, dans l’aide à l’utilisation et la compréhension des outils de télétravail. Nous devons expliquer avec pédagogie à nos ainés l’utilisation d’autres outils, digitaux, notamment Skype ou Facetime… afin de leur permettre de conserver un lien avec leur famille sans risque et ainsi de lutter face à ce contexte d’isolement.
Nous sommes plus de 800 000 professionnels du numérique en France, sans compter les millions de digital natifs. Simplement, usons de pédagogie afin d’aider les moins aguerris à franchir le pas du e-commerce.
Mobilisons-nous, proposons nos services à nos entourages, dans nos immeubles et nos campagnes, diffusons les pratiques pour ceux qui ne les connaissent pas ou sont encore frileux.
La presse, les réseaux sociaux, le téléphone permettent de conserver un lien fort
La presse, digitale mais pas seulement, pourra ainsi mettre en avant des tutoriels, pour la visioconférence ou pour aider ceux qui n’ont pas franchi le cap à acheter en ligne. Ainsi nous pourrons soutenir pendant ces 4 à 8 semaines de solitude, les plus fragiles d’entre nous.
A la place de jouer les déversoirs de haine ou les rassembleurs de meutes, servons-nous des réseaux sociaux pour aider ceux qui en ont besoin, rassurer des inconnus ou promulguer les bonnes pratiques.
Bien entendu, n’oublions pas d’appeler nos proches afin de maintenir le lien social, essentiel. Les livres restent la plus belle des évasions, pour traverser cette crise sanitaire.
Dans ce contexte historique et inédit, nous, enfants du digital, avons un rôle particulier à jouer et un devoir évident.