Réussir sa prise de poste en tant que dirigeant : une affaire de coaching ?
Il n'est jamais aisé de prendre un poste de direction générale. Ainsi, le coaching s'affirme comme une solution incontournable pour aider les dirigeants à performer rapidement dans leur nouveau poste.
Si la prise d’un poste de direction est une étape particulièrement enthousiasmante dans une carrière professionnelle, elle n’est pas dénuée de risques. Même pour un leader chevronné, la possibilité d’échec reste importante face aux challenges qui incombent aujourd’hui aux dirigeants. Et ce, tout particulièrement lorsque la transition implique un changement de périmètre, de géographie, d’industrie ou encore de typologie d’organisation.
Dans ce contexte, le coaching de prise de poste s’avère un accompagnement utile, voire indispensable. Il aide le dirigeant à décrypter son nouvel environnement pour adapter son approche, son style de leadership et sa communication. Pour embarquer ses équipes, tout en arrivant à convaincre et influencer ses parties prenantes. Loin d’être réservé à un « happy few » ou à la résolution de certaines situations de crise, le coaching s’est démocratisé et concerne aujourd’hui tous les dirigeants désireux de surmonter rapidement les difficultés liées à un changement de fonction, d’accélérer leur développement ou encore de gagner en agilité ou en fluidité dans leur approche et leur communication.
La plupart des entreprises ne s’y trompent pas : un tel accompagnement permet de favoriser grandement la réussite dans la prise de poste et de raccourcir significativement la durée d’adaptation et de mise en efficacité du dirigeant. Beaucoup de ces sociétés sont conscientes des enjeux et veillent de manière systématique à ce que les leaders prenant certains postes clés ou très exposés soient coachés. Tout particulièrement si ces derniers sont encore peu expérimentés.
Différents axes de travail prioritaires
Afin d’aider le dirigeant à pleinement s’approprier son nouveau poste, différents axes de travail sont à privilégier. Tout d’abord, il est nécessaire de réfléchir et travailler autour des aspects opérationnels : quel est le mode opératoire à adopter au sein de l’organisation ? Quelles sont les enjeux stratégiques à aborder en priorités et les « quick wins » à délivrer pour assoir sa crédibilité ? Quelles sont les nouvelles relations à nouer ? Quel style de management imprimer pour affirmer son ADN sans trop bousculer les équipes ? La démarche pour le dirigeant est ici de définir une manière de procéder et de communiquer, tout en affinant sa compréhension du cadre culturel (les pratiques, les rituels, les codes…) et relationnel (les alliés, les détracteurs, les sponsors…) dans lequel il évolue.
De la même manière, le coach a vocation – à travers la maïeutique – à aider le dirigeant à approfondir sa connaissance de soi pour faire évoluer son fonctionnement individuel et l’adapter au poste : comment réaménager sa routine pour gagner en sérénité et en efficacité ? Comment trouver les moyens de se préserver et de se ressourcer pour garder les idées claires ? De quelle manière optimiser l’absorption d’informations et l’apprentissage au quotidien ? Autant de paramètres qui permettent, in fine, d’apporter plus de garanties au succès du leader sur ses nouvelles missions grâce à une meilleure posture managériale, une plus forte légitimité et une capacité de résilience décuplée.
La confiance, condition du succès
Une relation fructueuse entre un dirigeant et son coach nécessite un vrai lien de confiance, fondé sur la transparence, la reconnaissance mutuelle et la confidentialité vis-à-vis de toute personne extérieure au duo. Dans ce cadre, ils peuvent ainsi échanger librement et challenger au fil du temps leurs intuitions et la feuille de route définie ensemble, selon une logique de « Test & Learn ». À cet égard, la bienveillance est une donnée clé afin que le dirigeant trouve une zone de confort, propre au lâcher prise et à un retour vers soi apaisé.
Ne l’oublions pas, un nouveau dirigeant est souvent seul face aux difficultés. À ce titre, le coach doit jouer un rôle d’appui et de confident que le leader retrouve régulièrement (toutes les semaines ou plusieurs fois par mois) pour faire part de ses doutes et de ses craintes. Objectif : extérioriser ses émotions négatives et ainsi gagner en efficience comportementale.
Alors que les qualités humaines, sous toutes leurs formes, sont de plus en plus valorisées au sommet des entreprises, il serait dommage de ne pas tenter de les cultiver lors d’un virage des plus crucial pour une carrière professionnelle.