Formules d'e-mails : ce qu'elles révèlent de vous
100 milliards. C'est le nombre d' e-mails professionnels envoyés quotidiennement dans le monde, révèle une étude menée par Alinto. Que ce soit pour une recherche d'emploi, un envoi de devis ou un simple échange d'informations avec un supérieur hiérarchique, un subordonné ou un simple collègue, les e-mails sont partout.
Et les risques de froisser son interlocuteur sont nombreux. Ils passent par des mauvaises informations, des fautes d'orthographe mais aussi par des formulations maladroites. S'il est dans vos habitudes de commencer vos e-mails par "Madame, Monsieur", si vous aimez conclure systématiquement vos mails par "cordialement", réfléchissez bien. Il se peut que cela vous porte préjudice.
Pour vous aider à identifier les formulations malencontreuses (que vous pensez surement pertinentes), le JDN a fait appel à une spécialiste: Sylvie Azoulay-Bismuth : formatrice en communication et auteur de l'ouvrage "Etre un pro de l'e-mail : 7 étapes pour rédiger des e-mails efficaces".
Voici son opinion et ses conseils concernant les formulations que nous utilisons souvent dans notre correspondance électronique.
- Bonne réception, c'est ironique ?
- J'espère... que vous n'utilisez pas ce verbe ?
- Madame, Monsieur, non c'est seulement Madame
- Formules de politesse abrégées, l'effet texto désastreux
- Merci... de remercier à bon escient
- Respectueusement, un terme très engageant
- Cordialement, une étymologie précise
- L'impératif... à impérativement bien utiliser
- La formule de politesse trop longue : n'endormez pas le correspondant
- Ces points de suspension qui en disent long
- Les points d'exclamation, une forme d’agression
- Couleurs et smileys, des formulations osées
- Absence de formule d'objet, absence de politesse
- L'objet trop long, l'incitation à ne pas lire