Quand la flexibilité au travail sourit à l'engagement

Avec la généralisation du télétravail en période de crise sanitaire, certains collaborateurs sont confrontés à la flexibilité des horaires de travail. Une notion qui, si elle est adaptée et bien encadrée, offre une nouvelle forme de gestion du temps et conduit à un niveau d'engagement plus important.

De quoi parlons-nous exactement ?

Développée et appliquée depuis près de 20 ans dans les pays anglo-saxons, la flexibilité au travail, née de la culture du travail à distance, donne aux collaborateurs davantage de souplesse dans leur manière de travailler, notamment en matière de gestion du temps. Une notion à laquelle sont confrontés une partie des salariés français depuis le début de la crise sanitaire et la mise en place du télétravail.

À son rythme

Concrètement, en accord avec la direction, il s’agit pour un collaborateur de pouvoir travailler depuis n’importe quel lieu (habitation, espace de coworking, etc.) avec une connexion internet, et d’adapter son rythme en fonction des moments durant lesquels il est plus productif (tôt le matin, tard le soir), mais également de sa vie personnelle (besoin d’aller récupérer ses enfants à l’école, d’aller chez le médecin, etc.).

Mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle

Chacun travaille ainsi comme il l’entend et peut mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle. Avec toute la confiance de son manager, le collaborateur peut alors se sentir épanoui et développer une forme de bien-être, mais également bonifier sa productivité. Si bien, que la flexibilité au travail conduit à un engagement plus fort de sa part puisqu’il va en retirer une motivation et une implication plus fortes.

Flexibilité, oui, mais

Il s’agit là d’un des bienfaits que le télétravail a mis en lumière depuis un an, et qui pourrait se généraliser dans le monde d’après, à condition de pouvoir l’adapter à chaque situation. Selon l’Observatoire 2021 des rythmes de travail publié par Welcome to the Jungle en partenariat avec l’Ipsos, si la flexibilité séduit 56 % des salariés, la mise en place d’un télétravail partiel aurait un effet plus positif sur la flexibilité pour 71 % des interrogés qu’un télétravail complet. Le contexte pandémique encourageant la mixité des contacts réels et virtuels.

Gagnant-gagnant

Dans cette nouvelle organisation du travail, tous les collaborateurs n’ont toutefois pas les mêmes attentes, certains souhaitant conserver un rythme encadré. Pour les autres, si la gestion du temps individualisée est un plus, elle doit cependant être régie par des règles que l’entreprise aura définies et qu’elle devra surveiller. Le télétravail ne doit, en effet, pas rimer avec hyperconnectivité et heures supplémentaires non contrôlées. Dans tous les cas, le maintien du lien social en télétravail doit être garanti par des actions de cohésion d’équipe, d’accompagnement et d’écoute. Des conditions qui, réunies, impacteront la vie de l’entreprise et son attractivité puisqu’en donnant davantage de souplesse à ses salariés, elle devient plus compétitive, plus ouverte, plus agile. La notion de flexibilité conduit alors à un partenariat gagnant-gagnant pour les deux. Un modèle qui fait sens et doit pouvoir être adapté et reproductible en période de travail à distance ou non.