Apporter le bien manger à ses collaborateurs, un facteur de rentabilité pour les entreprises

Un Français passe en moyenne 15% de sa vie au travail, il est alors crucial d'optimiser ce temps passé par des services complémentaires favorisant le bien-être des salariés.

Un Français passe en moyenne 99 117 heures au travail durant son existence, soit 15 % de sa vie, il est alors crucial d’optimiser ce temps passé par des services complémentaires favorisant le bien-être des salariés. Plusieurs études ont d’ailleurs montré que certains services tels que la restauration d’entreprise sont des facteurs déterminants pour le bien-être des collaborateurs. Trop souvent relégué au second plan, l'accès à une nourriture saine est pourtant une question tout aussi centrale tant pour fidéliser ses effectifs que développer la motivation et la productivité au travail. 

Depuis plus de 40 ans, les habitudes alimentaires n’ont cessé d’évoluer. Les pauses-déjeuner d’1h38 en moyenne en 1975(1) ont été réduites à 29 minutes en 2017 pour finalement augmenter de nouveau et atteindre 50 minutes en 2021(2). Cette diminution drastique de la durée de la pause-déjeuner s’explique par un manque de temps, la recherche de praticité ou encore une volonté de manger pour moins cher. Ainsi, les salariés se sont, au fur et à mesure des années, dirigés vers des repas rapides, peu onéreux et ont pris pour habitude de déjeuner devant leur écran, notamment pour les actifs du secteur tertiaire. Si cela s’est établi comme une norme, ce n’est pourtant pas sans risque pour la santé et le bien-être des collaborateurs.

Il est grand temps de réapprendre à manger au travail !

En effet, cette routine qui s’était alors peu à peu immiscée dans le quotidien des salariés peut avoir des effets très négatifs à long terme – à savoir une pause courte, devant son écran sans prendre le temps de se régaler d’un repas équilibré et de « se déconnecter », peut considérablement affecter la productivité des équipes, diminuer la concentration, aller jusqu’à amplifier la fatigue, le stress, et avoir une incidence grave sur la santé des collaborateurs. Lorsqu’un cerveau n’est pas correctement nourri, ses capacités cognitives sont diminuées. Une mauvaise alimentation au travail peut, à long terme, avoir des effets très négatifs sur l’état d’esprit et la motivation des équipes. Ces effets peuvent se manifester sous forme d’irritabilité, de dépression, d’anxiété, de baisse de la concentration et de la créativité. De ce fait, de mauvaises habitudes alimentaires peuvent engendrer des pathologies négatives qui nuisent à la santé des collaborateurs, et conduisent, dans les cas extrêmes, à des absences à répétition pour des raisons médicales.

A contrario, une alimentation saine exerce une influence positive sur le cerveau. Réduction des risques de stress, de dépression, augmentation de la vigilance, de la concentration, de la créativité, ou encore de l’efficacité. Une étude Neurology, Psychiatry and Brain Research a identifié que certains aliments, sources de vitamines C, D et E, d’acides gras du groupe oméga-3, de flavonoïdes et de polyphénols, sont très bénéfiques pour la stimulation de la mémoire(3). Elle affirme également que certains ingrédients frais sont efficaces pour réduire le stress et l’angoisse, alors pourquoi se priver de les ajouter aux repas des salariés ? Ces signaux d’alerte doivent être pris au sérieux par les employeurs qui se doivent alors de prévenir ces risques en mettant en place un service de restauration sain et équilibré.

Les employeurs ont définitivement une carte à jouer pour apporter le bien-être nécessaire à une bonne qualité de vie au travail. Au-delà de l’impact sur la santé indéniable, une alimentation saine au travail est synonyme de bien-être et donc de rentabilité pour l'entreprise ! En effet, une bonne alimentation permet l'amélioration de l’ambiance générale, les collaborateurs sont plus dynamiques, plus efficaces dans leurs rôles car les aliments sains stimulent le cerveau, ce qui maximise la performance professionnelle et procure une sensation de bien-être !

Ces éléments mis bout à bout préviennent l’absentéisme, les accidents du travail, réduisent les dépenses de santé et augmentent la productivité, comme l’indique une étude CBRE néerlandaise, affirmant qu’une bonne alimentation au travail, équilibrée, pas trop grasse, sucrée ou salée, favoriserait la productivité de 20%(4). La prévention des risques et l’amélioration de la qualité de vie au travail sont donc des enjeux majeurs dont l’alimentation saine fait partie. Aujourd’hui, 74% des employés veulent consommer du frais ou du fait-maison et 68% des salariés veulent des produits locaux et de saison(5), preuve qu’une révolution en faveur du bien-être au travail et du mieux manger tend à s’opérer en entreprise. Plus qu’un besoin quotidien, la pause déjeuner est un véritable vecteur de bien-être et de convivialité face auquel les entreprises ne peuvent plus mettre d’œillères et ont tout à gagner à proposer une solution de restauration adaptée aux besoins de leurs effectifs et ainsi accroître la motivation, la productivité, et fédérer efficacement leurs équipes. D’ailleurs, selon cette même étude CBRE, 66% des personnes interrogées se sentaient plus heureuses et 78% avaient l’impression d’avoir plus d’énergie au travail. Fédérer en apportant le bien manger au travail ? Il est grand temps d’y penser !

1 Selon un baromètre INPES publié en 2008 concernant la durée moyenne de la pause déjeuner des Français

2 Selon une étude menée en 2021 par le cabinet CHD Expert pour le salon Sandwich & Snack Show

3 Selon une étude menée en 2015 par Neurology, Psychiatry and Brain Research: Role of physical activity and diet on mood, behavior, and cognition

4 Etude CBRE Research Pays-Bas : L'effet boule de neige des bureaux sains (Het Sneeuwbaleffect van healthy offices) de 2017

5 Etude Yougov pour le compte de Fraîche Cancan menée en 2021 sur les ambitions alimentaires des Français face à la crise sanitaire