Les volontaires se bousculent au portillon du plan de départ de Valeo

En décembre dernier, l'équipementier automobile annonçait la suppression de 5 000 postes dans le monde, dont 1 600 en France et 92 postes à Laval en Mayenne, dans le cadre d'un plan de départs volontaires (PVD). Suite à une grève qui s'est déclarée au mois de mars, la direction a ramené ce chiffre à 46 départs volontaires non remplacés. Mais dès sa mise en place, ce plan de départ connaît un grand succès à tel point que le nombre de salariés candidats dépasserait le quota et laisserait de 11 à 25 personnes volontaires en situation délicate, selon les sources divergentes de l'entreprise et des syndicats. La direction se dit en effet prête à les inclure dans le PVD à condition de ne pas les remplacer, mais les syndicats, eux, n'accepterait ces licenciements supplémentaires qu'en contrepartie de remplacements. Certains de ces salariés, qui souhaitent notamment bénéficier d'une prime à la création d'entreprise de l'ordre de 16 000 euros, envisagent de saisir les prud'hommes. Le trop grand succès de ce plan concernerait également d'autres entités de l'équipementier en France.