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Il pensait que le principe "think out of the box" serait bien vu par son client

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Il pensait que le principe "think out of the box" serait bien vu par son client Julien, chasseur de têtes à son compte, a recruté pour l'un de ses clients un développeur autodidacte et doué.

Il y a dix-huit mois, Julien, chasseur de têtes dans un grand cabinet, a décidé de poursuivre son activité en s'installant à son compte. Depuis lors, il recherche des profils divers, en marketing, en comptabilité ou dans la finance pour des PME ou de grands groupes dans presque tous les secteurs professionnels. Une entreprise lui a demandé de trouver un développeur full stack, c'est-à-dire quelqu'un qui est capable d'intervenir à chaque étape de la création d'un site ou d'une application. Ce type de compétence est particulièrement prisé et il existe beaucoup de postes non pourvus faute de candidats disponibles.

La prospection, ardue, lui prend donc plus de temps qu'à l'accoutumée. Néanmoins, il pense avoir trouvé la perle rare : un autodidacte, comme le sont bon nombre de développeurs, qui ne présente donc pas les diplômes requis dans le cahier des charges. Mais il a su convaincre Julien, qui omet d'informer son client de la liberté prise par rapport aux engagements initiaux.

Six semaines plus tard pourtant, Julien apprend que l'informaticien ne fait pas l'affaire. En effet, il ne semble pas posséder toutes les aptitudes nécessaires pour la mission qui lui a été confiée. Après avoir consulté le CV du développeur, le client s'est rendu compte qu'il n'avait pas les diplômes pourtant exigés et tient Julien pour responsable de cette collaboration avortée. La Responsabilité du recruteur est donc engagée, au motif qu'il n'a pas respecté le cahier des charges établi préalablement.

" Que nos assurés soient irréprochables ou non, cela ne les mettra jamais à l'abri d'une réclamation", précise Nolwenn Le Maître, experte technique chez Hiscox Assurances.

Hiscox analyse objectivement les responsabilités qui incombent à ses assurés dans ce genre de situation et entreprend de résoudre à l'amiable le différend le plus rapidement possible.

" Si le client se retourne contre l'assuré, c'est un litige qui peut s'avérer chronophage et énergivore, un autoentrepreneur, ou une TPE, n'a pas forcément le temps et l'énergie nécessaires, résume Nolwenn Le Maître. Il faut potentiellement produire des justificatifs, participer le cas échéant à des audiences en justice. Cela a des conséquences directes sur le fonctionnement d'une entreprise."

Pour éviter que le dommage subi par le client du chasseur de têtes ne s'alourdisse, Hiscox a pris en charge les frais de recrutement d'un nouvel employé en urgence. Une tâche compliquée à cause de la rareté du profil recherché, entraînant une dépense avoisinant les 5 000 euros, qu'un modeste patron comme Julien aurait eu le plus grand mal à absorber…