Démarrer sa semaine de travail du bon pied Comprendre les causes de son anxiété

Le lundi est un jour comme un autre, alors comment se fait-il que lorsque le réveil sonne, ce soit si dur ? Quand ce n'est pas une boule au ventre qui s'installe dès le dimanche soir... Comment expliquer ce malaise ?

Lutter contre la petite voix

Le blues du dimanche soir, comme l'appelle Marie-Hélène Dini, co-fondatrice du cabinet MHD Coaching, remonte à l'enfance, lorsqu'il fallait préparer son cartable pour redémarrer la semaine. Avec le travail c'est la même chose : on anticipe les difficultés de la semaine à venir, les longues journées, les réunions improductives, les clients difficiles... avant même qu'elles ne se présentent. Véronique Aboghé, fondatrice de CoachingLeader, valide la dureté du monde de l'entreprise : "même si on s'épanouit dans son travail, le monde de l'entreprise reste un terrain difficile, de performance et de concurrence. Repartir travailler le lundi matin signifie remettre son armure et reprendre les armes." Pour autant, Marie-Hélène Dini conseille de se méfier de la petite voix dont on n'a pas toujours conscience et qui tend à instiller des pensées négatives. "C'est celle qui vous souffle : 'ça va être terrible', par exemple".

La fin d'un moment tant attendu

"Le dimanche soir annonce la fin de quelque chose que l'on a anticipé et attendu pendant la semaine. On réalise qu'il va falloir repartir et déployer de l'énergie", constate Marie-Hélène Dini. Et puis, il est possible d'être réellement fatigué le dimanche. Vous avez relâché la pression au fur et à mesure pendant le week-end et voilà que vous ressentez la fatigue accumulée alors vous teniez sur les nerfs jusque là. Résultat, vous avez la sensation d'être encore plus fatigué que le vendredi soir et de n'avoir pas su vous reposer comme vous en aviez besoin.