Voici à quel âge les enfants sont le plus difficile à supporter – êtes-vous tranquille ou le pire est-il à venir ?

Voici à quel âge les enfants sont le plus difficile à supporter – êtes-vous tranquille ou le pire est-il à venir ? Une étude dévoile quelle est la période de l'éducation d'un enfant qui s'avère la plus éprouvante pour les parents. Avez-vous déjà surmonté ce cap ?

S'occuper d'un nourrisson demande une énergie considérable : manque de sommeil, organisation millimétrée, fatigue physique... Certains jeunes parents seront tentés de croire qu'ils ont fait le plus dur quand leur enfant fera ses nuits. Pourtant, des chercheuses de l'Université d'Arizona démontrent que la petite enfance est loin d'être l'âge le plus éprouvant de l'éducation. Les 2 200 mères interrogées au cours de cette étude témoignent même d'un certain épanouissement dans ces premières années.

Epanouissement retrouvé lorsque les enfants atteignent l'âge adulte : les chercheuses balaient le mythe du syndrome du nid vide, selon lequel les parents souffriraient du départ de leurs progénitures. Les mères d'enfants ayant quitté la maison affichent au contraire un bien-être psychologique bien supérieur aux années d'enfance : sans pour autant perdre le lien, elles retrouvent leur liberté et rompent avec le stress quotidien.

C'est donc la période entre l'enfance et l'âge adulte qui s'avère la plus délicate pour les parents : plus précisément, les années collège sont les plus mal vécues par les mères interrogées dans l'étude. Au cœur de cette période, alors que les enfants sont âgés de 12 à 13 ans, le niveau de satisfaction de leurs géniteurs dans ce rôle tombe au plus bas, et ce, qu'ils élèvent une fille ou un fils.

© Adobe Stock

Les bouleversements hormonaux connus par les adolescents dans ces années s'accompagnent en effet de comportements déroutants : stress, attitudes négatives, prise de conscience des rapports sociaux, quête d'identité, besoin de distances voire rejet des figures parentale. S'ajoute à cela l'adaptation à un environnement scolaire plus impersonnel et synonyme d'une plus grande autonomie, favorable aux premières conduites à risque : alcool, drogue, relations sexuelles. Les parents doivent apprendre à accompagner et soutenir leur enfant d'une nouvelle manière, en composant avec son rejet : les câlins et les histoires du soir ne sont plus les bienvenus.

Des situations auxquelles ils sont, paradoxalement, beaucoup moins préparés que lors de la naissance d'un enfant : alors que les mères bénéficient de nombreux accompagnements prénataux, tels que des groupes de soutien, rien ne les aide à affronter la période de l'adolescence. Les auteurs de l'étude préconisent donc la mise en place de dispositifs similaires pour ce passage difficile, par exemple au sein des établissements scolaires.

Fort heureusement, le collège n'est qu'un passage difficile. Le bien-être des parents s'améliore rapidement dès l'arrivée au lycée, à mesure que leur enfant retrouve une attitude plus positive et abandonne sa posture de rejet. La satisfaction parentale ne fera plus que s'améliorer après ces années de tension : une fois ce cap passé, le plus dur est vraiment derrière vous.