Au démarrage de leur projet, les entrepreneurs peuvent exprimer des réticences quant au lancement de leur business en ligne. Quand on regarde les choses de près, on se rend compte que leurs soupçons sont bâtis sur pas mal de fausses idées qu’on énumère dans cette chronique.
#1# Je suis au lancement, je n'ai ni le temps ni l'esprit pour y penser
Même si l'entrepreneur souhaite se focaliser par dessus tout sur l'activité, centre de son projet qu'il va mettre en place, il devrait envisager dès le début tous les moyens qui lui permettront de générer un chiffre d'affaire en dehors des moyens traditionnels. La mise en place d'une boutique en ligne peut bien accompagner le lancement d'un projet et contribuer à sa notoriété.
Il faut en profiter, surtout que l'e-commerce poursuit sa croissance grâce à des e-commerçants de niche.
#2# Ok, pas besoin de mon propre site, il y a les places de marché
Mais là, vous n'êtes pas en train de voir votre business en ligne sur le long terme. Et, pourquoi d'ailleurs distribuer une part de votre profit à la place de marché, alors que sur le long terme vous pourriez amortir les coûts e-commerce liés à la boutique tout en restant maître de votre place (votre boutique).
Je vous invite d'ailleurs à lire quelques témoignages d'e-commerçants sur les places de marché, dans l'article
"Éviter le piège des marketplaces" (source : JDN).
#3# Je n'ai pas le budget, mais bon l'ami de mon ami pourra bien créer ma boutique en ligne, si ça se trouve gratuitement
Dans ce cas là, un entrepreneur est en train de chercher de faux arguments, au lieu d'essayer de retrouver les offres e-commerce destinées aux entrepreneurs et
PME.
D'autant plus, les entrepreneurs ne doivent pas banaliser la création d'une boutique en ligne pour 2 raisons :
- Soigner la façade (Front-office) : bien aménager la boutique en ligne, la rendre attractive et disposer d'une navigation fluide pour optimiser le parcours de la conversion nécessitent un certain niveau d'exigence et d'expertise.
- Penser à la gestion à partir du back-office : est-ce que l'ami de votre ami, adepte du Web et qui a quelques connaissances en langage de développement, connait bien quelle solution e-commerce vous permettra de gérer facilement et en toute autonomie votre catalogue ? Est-ce qu'il connait quels sont les modules de paiement, de gestion de stock...que vous pourriez ajouter à la boutique ?
Ok, supposons que la réponse est oui. Il connaît tout ça ! On passe à la [fausse idée] suivante :
#4# Yeah ! J'ai ma boutique...
Félicitations ! Votre boutique est en ligne. Qui est au courant ? Vous, l'ami de votre ami et votre famille. On ne pourra pas vous garantir plus que ça !
La grosse fausse idée dans tout ça, c’est que l’on croit que l'e-commerce s'arrête à la création de la boutique en ligne. C'est pour cette raison aussi qu'on voit des boutiques se fermer au bout d'une à 2 années d'existence.
En réalité, il ne faut pas vouloir à l'e-commerce. La boutique en ligne a besoin également de dispositifs e-marketing (référencement, e-mailing, communautés...) pour générer du trafic et des ventes additionnelles.
A chaque phase du projet e-commerce, il y a des choix à faire pour réussir son coup et vous n’êtes pas obligé(e) de les faire tout(e) seul(e), vous pouvez faire appel à des conseillers, « coach » experts.
Une fois de plus, c’est plus facile de se servir du budget comme le joker des objections, que de mener des recherches pour choisir le bon prestataire. Il faut en tirer partie tant que les solutions e-marketing se démocratisent et s'adaptent aux contraintes des entrepreneurs et PME.
Enfin, des fausses idées ou des craintes, un entrepreneur devrait songer dans son business plan à lancer aussi son business en ligne en prenant le temps qu’il faut pour choisir son prestataire qui pourra l’accompagner dans le choix des solutions technologiques, pour la mise en place et la gestion de sa boutique, et des solutions e-marketing qui vont booster ses ventes.