Les 3 V du Big Data : Volume, Vitesse et Variété
Le volume des données explose. Dans un rapport de 2010 consacré au Big Data, McKinsey prédisait une augmentation de 60 % de la marge d’exploitation des retailers qui utiliseraient pleinement ces énormes volumes de données.
Aucune entreprise ne souhaite polluer sa base de données transactionnelles avec le Big Data. Cependant la demande d’information est telle qu’elles doivent pouvoir accéder rapidement aux données et mener en temps réel les analyses qui leur offriront une meilleure chance de réagir à l’évolution des tendances.Il est donc important de comprendre les 3 V du Big Data – Volume, Vitesse et Variété.
Volume
Le volume décrit la quantité de données générées par des entreprises ou des personnes. Le Big Data est généralement associé à cette caractéristique. Les entreprises, tous secteurs d’activité confondus, devront trouver des moyens pour gérer le volume de données en constante augmentation qui est créé quotidiennement.
Les catalogues de plus de 10 millions de produits sont devenus la règle plutôt que l’exception. Certains clients gérant non seulement des produits mais aussi leur propre clientèle peuvent aisément accumuler un volume dépassant le téraoctet de données.
Vitesse
La vitesse décrit la
fréquence à laquelle les données sont générées, capturées et partagées. Du fait
des évolutions technologiques récentes, les consommateurs mais aussi les
entreprises génèrent plus de données dans des temps beaucoup plus courts.
À ce
niveau de vitesse, les entreprises ne peuvent capitaliser sur ces données que
si elles sont collectées et partagées en temps réel. C’est précisément à ce
stade que de nombreux systèmes d’analyse, de CRM, de personnalisation, de point
de vente ou autres, échouent.
Ils peuvent seulement traiter les données par
lots toutes les quelques heures, dans le meilleur des cas. Or, ces données
n’ont alors déjà plus aucune valeur puisque le cycle de génération de nouvelles
données a déjà commencé.
Variété
La prolifération de types
de données provenant de sources comme les médias sociaux, les interactions Machine
to Machine et les terminaux mobiles, crée une très grande diversité au-delà des
données transactionnelles traditionnelles. Les données ne s’inscrivent plus
dans des structures nettes, faciles à consommer.
Les nouveaux types de données
incluent contenus, données géo spatiales, points de données matériels, données de
géolocalisation, données de connexion, données générées par des machines, données
de mesures, données mobiles, points de données physiques, processus, données
RFID, données issues de recherches, données de confiance, données de flux,
données issues des médias sociaux, données texte et données issues du Web.
Nos
propres objets métiers rapides (inventés il y a 8 ans) préfiguraient cette
tendance en permettant aux entreprises d’introduire rapidement de nouveaux
objets de données ou de doter les objets existants de nouvelles
caractéristiques.
Pourquoi est-il
important de comprendre tout cela ? Parce que le Big Data nous aide à obtenir
une meilleure représentation de l’interaction des clients avec l’entreprise. Il
permet une meilleure compréhension de ce que les clients aimeraient réaliser à
chaque point de contact.
Il minimise ainsi le risque de perdre ces clients lors
du passage d’un point de contact vers un autre et garantit la pertinence de
l’information qui leur est délivrée. Ainsi, pour améliorer à la fois la qualité
de service, aspect clé pour les clients, et le taux de transformation de ces
clients, il est important pour l’entreprise de ne pas perdre de vue les
3 V du Big Data.