OVH lève 267 millions d'euros

OVH lève 267 millions d'euros Pour accélérer son expansion internationale, le numéro 1 français de l'hébergement réalise un crédit syndiqué de 160 millions d'euros complété d'un emprunt obligataire.

Pour répondre à ses ambitions internationales, OVH annonce avoir levé 267 millions d'euros. Des fonds qui sont issus d'un financement mixte, combinant crédit bancaire et emprunt obligataire. Le pool bancaire historique du groupe s'est ainsi engagé sur une ligne de RCF (Revolving Credit Facility) de 160 millions d'euros. Pour compléter l'enveloppe, 107 millions d'euros pour 6, 7 et 8 ans ont été souscrits par des investisseurs obligataires (EuroPP). Ces 267 millions viennent prendre le relais d'un crédit syndiqué de 140 millions d'euros qui avait permis à OVH soutenir ses investissements ces dernières années.

L'ambition d'OVH : être identifié comme le 1er acteur européen du cloud mondial

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Nicolas Boyer est directeur financier d'OVH. © OVH

"L'objectif est de se donner les moyens de devenir un acteur incontournable du cloud mondial, en mesure de rivaliser avec les plus grands américains", précise Nicolas Boyer, directeur financier d'OVH.

L'opération a pour but d'assurer à l'hébergeur ses trois prochaines années de développement en finançant un programme d'investissement de plus de 400 millions d'euros (la différence avec les 267 millions d'euros étant autofinancée), tout en lui permettant de conserver la structure actuelle de son capital.

"Au total, nous comptons 200 000 serveurs actuellement. Cette enveloppe va nous permettre d'accompagner la croissance de notre activité en Europe et en Amérique du Nord. Sachant que notre data center de Montréal au Canada et celui de Gravelines en France ont chacun une capacité pouvant atteindre 300 000 serveurs. Nous avons par conséquent de la marge", précise Nicolas Boyer. 

 

L'Asie mais aussi l'Amérique Latine à l'étude

En parallèle, OVH travaille sur plusieurs projets d'implantations de nouveaux centres de données, aux Etats-Unis, en Amérique Latine, en Asie, mais aussi en Europe centrale. "Face à Amazon, notre ambition est d'être identifié comme le premier acteur européen du cloud mondial en installant nos data centers là où la demande sera la plus forte", résume Nicolas Boyer.