Le développement multiplateforme ou multilangage selon Microsoft

Depuis les débuts de l’informatique, les ingénieurs rêvent d'un seul développement à utiliser partout. Windows est l'une des plateformes les plus diffusées et donc offrant plus de possibilités de développement, mais ce fantasme de langage universel n’en reste pas moins toujours présent.

Il y a quelques années, un produit a fait son apparition dans le domaine informatique, il prônait un monde parfait ou toutes les plateformes seraient unifiées sous un étendard commun : Flash d'Adobe.

Et si on y regarde bien, c’est ou bien plutôt c’était vrai, car Flash fonctionne sur de nombreuses plateformes et à le potentiel pour tourner sur l’ensemble des plateformes.
Malheureusement Flash n’a jamais réussi à s’imposer, car trop cloisonné à un domaine précis : le Web. Une tentative de débordement vers  le monde des Applications Web orientées métier par le biais de Flex n'a pas permit de concrétiser. Microsoft a également essayé de se positionner par le biais d'un projet ambitieux : Silverlight. Le panel d’application réalisable par ces deux Framework est large, pourtant…cela n’a toujours pas convaincu le plus grand nombre.

Ce vieux fantasme du langage ultime des premiers ingénieurs informatiques serait-il voué à en rester un ?
Eh bien, Microsoft semble avoir compris la leçon avec Silverlight et tend à vouloir essayer une nouvelle approche du « développement universel » avec .net ! Ce Framework tourne actuellement sur un large choix de plateforme allant de l’ordinateur à la console en passant par les téléphones ou bien même la robotique et ce Framework n’est qu’un socle pour de nombreux langages dit compatible .net. On peut lister parmi ceux fournit par Microsoft le C#, le VB.Net, le F#, mais on peut aller jusqu’à trouver du Cobol.Net pour les amateurs.
Microsoft dans sa communication semble vouloir montrer que l’avenir est effectivement dans un développement unique, mais en se reposant sur la couche d’abstraction qu’est .net qui fait partie des Framework de haut niveau le plus répandu. Et les machines ne reposant pas sur Windows ? Les alternatives comme Mono, supporté par Microsoft, seraient en place pour accueillir ce développement unique sur des plateformes tierces sans besoin de modification.
Quoi de nouveau dans tout cela ? Une nouvelle approche marketing d’un concept existant ? Oui sans doute, mais si on regarde la position de Microsoft et plus généralement la disponibilité de Windows sur un nombre de plateforme et architecture différente, il n’est pas si insensé de penser que cette solution est viable et valable pour les investissements futurs.

Niels Freier
Directeur du Laboratoire Microsoft de l'EPITECH