Donner aux développeurs des outils familiers pour garantir le succès des projets numériques

Tous les secteurs d'activité ont été contraints de s'adapter aux conséquences de la crise sanitaire et le rythme de la transformation numérique s'est accéléré.

La pénurie actuelle de compétences compromet les projets de transformation des organisations, tout simplement car leur personnel ne dispose pas des compétences permettant de suivre le rythme du changement. Ainsi, elles se retrouvent dans une situation où elles doivent continuer à maintenir celles qui soutiennent la technologie legacy, tout en ayant besoin de nouvelles compétences pour se moderniser.

Compte tenu du rythme accru de la transformation numérique, il est important que les organisations équipent leurs développeurs. Selon une récente enquête menée auprès de 450 décideurs informatiques aux États-Unis, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, 40% des équipes de développement accusent un retard sur leurs projets. Les attentes numériques des consommateurs ne cessant d’augmenter, les organisations doivent s’attacher à équiper les développeurs d’outils qu’ils connaissent bien pour s’assurer de la réussite des projets numériques.

Une base inadaptée

La dépendance à l’égard des technologies legacy est un problème global qui contribue fortement aux difficultés rencontrées par les développeurs pour mener à bien les projets de transformation numérique. Les problèmes liés à l’infrastructure rendent difficile l’adaptation à l’augmentation de la demande de services en ligne entrainée par la pandémie. Plus de 20% des développeurs français ne disposent pas actuellement de la technologie  .

Sans la bonne technologie en place, ils s’efforcent de créer des services innovants avec une technologie héritée qui n’est pas adaptée à la tâche. Toutefois, si les technologies plus récentes renforcent la base des projets numériques, il ne faut pas s’attendre à ce que les développeurs s’y adaptent immédiatement alors qu’elles nécessitent un ensemble de compétences totalement nouvelles.

Mettre les compétences à niveau

L’accélération du rythme de la transformation numérique induite par la pandémie, combinée à la pénurie de compétences, a intensifié la pression intense sur les développeurs. Aujourd’hui, plus d’un quart des décideurs informatiques britanniques affirment que leurs développeurs ne disposent pas des compétences requises pour atteindre les objectifs de transformation numérique de leur organisation. Cette situation a fait porter le chapeau aux développeurs, alors que ce sont les organisations elles-mêmes qui ne délivrent pas de formation adéquate, n’emploient pas suffisamment de personnel ou ne planifient pas de manière appropriée les pénuries de compétences. Cette pression croissante pour mener à bien de nouveaux projets signifie que l’on demande souvent aux développeurs d’en faire trop en trop peu de temps, entrainant ainsi du stress, de la fatigue et de l’épuisement.

À première vue, pour régler le problème, il suffirait d’augmenter les investissements de formation afin que les développeurs acquièrent de nouvelles compétences. Mais la solution est plus complexe qu’il n’y parait. Le recrutement de nouveaux employés qualifiés est une option, mais les compétences requises sont difficiles à trouver et très demandées, ce qui en fait un choix coûteux. Former le personnel à l’utilisation de nouvelles applications a également un coût important, à la fois financier mais aussi en termes de temps ; sans compter qu’un développeur inscrit à un programme de formation y est immobilisé et ne travaille donc pas pour l’organisation à un moment où elle a besoin de lui.

La combinaison entre le manque d’infrastructures adaptées et la pénurie de compétences numériques a créé un cercle vicieux, où les technologies héritées freinent les développeurs, mais où ces derniers ne disposent pas non plus des compétences nécessaires pour se moderniser. Conserver une technologie legacy fait stagner les organisations, mais investir dans la nouveauté nécessite une révision radicale et un investissement dans de nouvelles compétences, ce qui coûte aux organisations du temps, de l’argent et des ressources.

Fini l’ancien, place au nouveau

Pour éviter de s’enliser, les organisations doivent chercher à apporter des améliorations technologiques tout en utilisant les compétences existantes de leurs développeurs. S’il est toujours possible de les former à de nouvelles compétences, il est préférable de déployer des technologies qui conviennent aux connaissances que les employés possèdent déjà. Il existe plusieurs outils adaptés aux compétences originales des employés, comme les langages de programmation, les technologies basées sur le cloud ou les systèmes de sécurité, et qui facilitent la mise en œuvre de nouvelles technologies.

Par exemple, les bases de données qui fonctionnent sur des langages SQL établis ont l’agilité et la flexibilité d’une base de données NoSQL, tout en ayant la familiarité et la cohérence d’une base de données relationnelle. Les services de ce type facilitent l’adoption et la création de nouvelles applications, en minimisant le besoin de nouvelles formations et compétences.

En investissant dans une nouvelle technologie adaptée aux compétences et aux outils facilement disponibles pour les développeurs, les organisations sont mieux équipées pour s’adapter aux rigueurs de la transformation numérique. Cela réduit également la possibilité pour les organisations de procéder à des changements technologiques coûteux et fastidieux, puis de se demander pourquoi leurs employés ne sont pas en mesure de les utiliser. Offrir aux développeurs des outils familiers leur permet de conserver la confiance en leur capacités, et in fine de fournir de nouveaux services innovants aux clients, plus rapidement.