Reprendre le pouvoir sur vos contrats grâce au no code

Vous n'avez jamais entendu parler de no code appliqué aux contrats ? Si cette technologie existe depuis plusieurs années, ce n'est que récemment qu'elle a été appliquée au langage contractuel.

Cela fait quelques années que les technologies no code ont fait leur preuve en entreprise auprès des fonctions techniques, marketing, produit ou commerciales. Loin d’être réservé aux start-up, le no code s’est démocratisé à toutes les formes d’entreprises et correspond à une demande client forte : l’expérience produit doit placer l’autonomie des utilisateurs au centre de la démarche. L'objectif ? Redonner du pouvoir aux utilisateurs en leur accordant de l'autonomie dans l'utilisation de leurs logiciels.

Si les cycles de vente automatisés se sont imposés depuis de nombreuses années (marketing & sales automation), ça n'est pas encore le cas de tous les processus contractuels. 

Et pour cause, le no code souffre encore d'un déficit de notoriété auprès des équipes juridiques. Support juridique, Audit Trail, Assemblées Générales ou encore Gestion des Contrats, les cas d'usages du no code pour une meilleure efficience opérationnelle sont nombreux.

Pourquoi ce train de retard ? Pourquoi les équipes juridiques sont-elles, aujourd'hui, plus que jamais friandes de ce type d'outils ? Comment concilier sécurisation des opportunités business et sécurité juridique ? 

Mettons un peu de contexte : le juridique connaît un temps fort

Déjà considérée comme une entité indispensable au bon fonctionnement d’une entreprise, l’influence stratégique des juristes d’entreprise ne cesse de croître.

Que ce soit au travers des enjeux éthiques, de privacy ou encore de cybersécurité, le juridique est de plus en plus sollicité sur des enjeux nouveaux qui impactent directement l’activité de l’entreprise.

Les imprévus de la crise sanitaire et les confinements successifs en ont d’ailleurs été un bon exemple. Les entreprises ont prioritairement travaillé à la survie de leurs contrats et ont du s’adapter très rapidement aux mouvements législatifs qui impactaient leurs activités.

Tous ces enjeux qui se multiplient ont une piste d’atterrissage commune : les contrats.

Pourquoi ce train de retard ? 

Les juristes doivent-ils apprendre à coder pour automatiser leurs contrats ?

Cette question est inlassablement posée aux juristes depuis 2013 et l'essor des legaltech sur le marché français. Cette même question a fait l'objet de conférences, de webinars, de podcast ou même de séminaires à l'université. 

Oui les juristes peuvent apprendre à coder s'ils sont amateurs de nouvelles technologies, d'informatique.  Mais la maîtrise des langages de programmation ne devrait pas de venir une compétence attendue de leur part.

Il s'agit surtout d'une responsabilité que doivent porter les éditeurs de logiciels legaltech en développant des interfaces graphiques simples d'utilisation.

Il n'est pas attendu d'un sales ops, en charge de l'optimisation des process commerciaux, d'apprendre à coder. Pourtant, son objectif premier est de soulager les commerciaux pour leur permettre de se concentrer sur la vente. Et cela passe notamment par de l'automatisation de workflows. De même pour les Legal Ops !

Les juristes d’entreprise et legal ops doivent pouvoir être en mesure d’innover seuls grâce au no code. 

Avant même l'essor des legaltech en 2013, cela fait 20 ans qu’on promet aux Directions Juridiques monts et merveilles en matière d’innovation sans jamais prendre en considération la réalité de leurs besoins.

  • Très faible marge de personnalisation des solutions : pourtant d’une entreprise à une autre, le juridique n’est pas organisé de la même manière.
  • Des solutions totalement cloisonnées : compliqué de collaborer efficacement avec ses clients internes de cette manière. Oui certains juristes se retrouvent encore contraint à saisir la même information sur 3 logiciels différents alors même qu'ils sont dotés d'une solution de gestion des contrats.
  • Des solutions généralistes couvrant de nombreux besoins (contrats, contentieux, assemblées générales, CSE etc etc...)

Leur accorder cette autonomie, c'est enfin leur permettre de taper du pied dans la fourmilière sans perdre de temps ni être dépendant d'intermédiaires tiers (freelances, prestations additionnelles de mise en place facturées par les éditeurs de logiciels) et surtout leur redonner le pouvoir d'innover par eux-mêmes sur des processus qu'ils maîtrisent mieux que quiconque.

Leur accorder cette autonomie c'est aussi et surtout leur permettre de répondre à des besoins très concrets vis-à-vis de leurs clients internes : par exemple, plus de 60% des responsables commerciaux estiment que les inefficacités en matière de contrats ralentissent la comptabilisation des revenus. Voire même que ces blocages opérationnels entraînent une perte d’opportunités pour 50% d’entre eux (EY Law Survey 2021).

Responsabiliser les équipes sur leurs contrats sans perdre en sécurité juridique

Bien plus que des verbatims, ces phrases sont souvent entendues en entreprise : 

  • “Nous avons besoin de conclure les contrats au plus vite sans mettre le juridique dans la boucle, cela nous permettrait d’éviter la perte d’opportunités.”
  • “Je ne peux pas laisser d’autonomie aux équipes commerciales de peur de voir survenir des risques juridiques après la signature du contrat.”

Du côté des équipes commerciales, comme des équipes juridiques, les craintes sont légitimes.

Ce qu’on constate, c’est que ces deux acteurs de la contractualisation vont dans la même direction pour faire croître l’activité de l’entreprise.

Pourtant, leurs points d’intérêts divergent et c’est cela qui cristallise des tensions qui ont un impact direct sur l’entreprise.

Alors évidemment, ça n’est un scoop pour personne :

  • Non, les opérationnels ne veulent pas mettre en péril l’entreprise en allant plus vite.
  • Non, le juridique ne veut pas freiner l’activité en gardant le contrôle sur ses contrats.

C'est pourquoi le no code est le meilleur moyen de donner de l’autonomie aux acteurs de la contractualisation tout en garantissant la sécurité juridique des engagements de l’entreprise.

Le juridique peut automatiser les contrats et les mettre à disposition des modèles de contrats en libre service sans craindre de modifications inopportunes. Seuls les champs automatisés pourront être modifiés à partir du formulaire de génération de document.

De leur côté, les équipes commerciales sont en mesure de sécuriser au plus vite leurs opportunités en initiant la contractualisation dans les meilleures conditions et en suivant un workflow automatisé mis en place par l’équipe juridique.

No-code appliqué aux contrats : comment ça marche ? 

Autonomie, sécurité, visibilité, performance : le no-code appliqué aux contrats est sans aucun doute le meilleur moyen de démontrer l'impact d'une bonne gestion des contrats sur la croissance de l'entreprise.