DSI : comment accélérer et sécuriser le ROI de vos projets de transformation ?

Les projets gérés par la DSI sont stratégiques pour les entreprises et ne peuvent souffrir aucun accident de parcours. Pourtant, ces projets sont souvent sujets à des dérapages, voire à des abandons purs et simples. Dès lors, l’intervention d’un DSI de transition peut s’avérer salutaire.

En moyenne, les grands projets IT dépassent de 45% leur budget initial et se terminent dans 7% des cas plus tard que prévu, selon une étude du cabinet McKinsey datant de 2012. Pire, certains projets ne voient finalement jamais le jour, pouvant mettre en péril l’entreprise, privée de la mise en place d’un projet stratégique et des fonds investis dans l’opération. De nombreuses études menées sur la réussite des projets informatiques (par Standish Group, l’Observatoire des projets stratégiques, ou le cabinet de conseil Daylight…) convergent vers un constat identique, même si les chiffres peuvent varier.

Et, les exemples de projets IT ayant dérapé ne manquent malheureusement pas. Dernier fiasco en date largement relayé par les journalistes : celui du projet informatique de refonte des logiciels de paie des millions d’agents de l’État. Lancé en 2007 puis abandonné en début 2014, il aura coûté 346 millions d’euros ! Pour rien…

Que ce soit pour un simple dérapage ou l’échec total du projet, les raisons sont aussi nombreuses que variées : cahier des charges approximatif, sous-estimation de la complexité des projets, plannings irréalistes, équipes démotivées, surchargées ou inexpérimentées, manque de communication entre services et avec les prestataires…

 

Les managers de transition, des facilitateurs de la transformation

Or, bon nombre de ces dérives peuvent être rectifiées voire même évitées. C’est le challenge relevé quotidiennement par les managers de transition. Grâce à leur expérience, ces professionnels sont immédiatement opérationnels et capables d’intervenir sur des projets complexes et multiculturels et dans des contextes managériaux ou sociaux délicats. Ils arrivent avec un œil neuf et un sens aigu de l’analyse leur permettant d’évaluer l’équipe en place et les process, d’identifier rapidement les axes d’amélioration et d’établir un plan d’action planifié. Au niveau RH, les managers de transition sont des atouts indéniables car capables de lever les freins au changement, de fédérer les collaborateurs et de les faire grandir. Enfin, surdimensionnés pour le poste sur lequel ils sont missionnés et dotés d’un solide carnet d’adresses, ils génèrent un réel gain de temps et d’argent.

En complément des cabinets de conseil qui peuvent avoir un rôle stratégique ou technique, les managers de transition coordonnent de façon indépendante, et assurent la gestion de projet. Ils mettent de l’huile dans les rouages, amènent les différentes parties prenantes à bien travailler ensemble. Excellents communicants, ils sont à même de justifier les investissements et leur ROI.

En résumé, ces spécialistes de la transformation sont des facilitateurs, voire des accélérateurs de projets.

 

DSI de transition, un métier en pleine expansion

À l’origine, le management de transition était dédié aux directions générales, financières ou industrielles. Ces dernières années, grâce à l’essor de cette solution RH et sa notoriété grandissante, de nouvelles fonctions, telles les directions commerciales et les DSI, se sont ouvertes au management de transition. À titre d’exemple, chez Valtus, le nombre de missions en DSI a doublé en un an.

Globalisation d’une fonction IT au niveau mondial suite à une fusion-acquisition, externalisation ou internalisation des systèmes IT, déploiement d’un CRM ou d’un ERP, refonte d’outils métier ou encore réorganisation d’une fonction IT en cas de difficultés… Les missions confiées embrassent un large spectre !