Application dynamique : anatomie d’une technologie au service de la compétitivité des entreprises

Afin de rester compétitives et de fournir des expériences digitales optimales à l’ère du tout-connecté, les entreprises doivent se montrer davantage agiles et s’équiper d’une suite technologique complète.

Avec une moyenne de 4 heures par jour passées sur le smartphone, selon OpinionWay, la nouvelle génération est de plus en plus accroc au mobile. Ainsi, surfer sur les réseaux sociaux, faire du shopping en ligne ou regarder des vidéos via ce petit écran implique une quantité pharaonique de données devant être gérées par de nombreux acteurs digitaux.

Afin de rester compétitives et de fournir des expériences digitales optimales à l’ère du tout-connecté, les entreprises doivent se montrer davantage agiles et s’équiper d’une suite technologique complète. Il ne suffit désormais plus d’avoir un cloud aux capacités de stockage infinies et d’outils open source performants. Il est désormais crucial de s’ouvrir sur le monde de ce que l’on appelle aujourd’hui :  les applications dynamiques.

Concrètement, qu’est-ce qu’une application dynamique ?

En informatique, une application renvoie à un programme (ou un ensemble logiciel) directement utilisé pour réaliser une tâche. Un éditeur de texte, un navigateur web ou un lecteur multimédia en sont des exemples. Pour créer de telles applications dynamiques, il est possible de compter sur des applications déjà existantes dans la mouture informatique de l’entreprise, qui ont donc été intégrées dans une architecture de services modernes.

De la même manière que les organes du corps humains, les applications dynamiques sont des apps capables de s’adapter à leur environnement, de fonctionner de façon autonome dans un cadre routinier, de s’autoguérir après une blessure ou de se défendre en cas d’attaque. Ceci est notamment possible grâce aux progrès réalisés en matière d’analyse décisionnelle et de machine learning, permettant à ces apps dynamiques de s’autogérer et de réaliser des actions de façon plus ou moins mécaniques sans nulle intervention de tiers. Par exemple, si l’on note un pic de trafic aperçu chaque samedi de 11h à 16h, d’elle-même, une application dynamique est en mesure de générer plus d’instances sur le backend, des équilibreurs de charge sur le frontend, et mettre en cache un contenu différent en fonction du type de trafic.  A la clé pour les entreprises : avoir suffisamment de ressources pour se consacrer à des projets à forte valeur ajoutée et non sur de la simple maintenance, et donc optimiser les coûts.

Pour fonctionner, ces applications dynamiques sont dépendantes d’un système nerveux et d’un cerveau chapeautant le tout.  Voyage au cœur du « corps applicatif ».

Mieux comprendre le système nerveux d’une application dynamique

Les applications dynamiques fonctionnent, interagissent et évoluent grâce à la combinaison optimisée d’un maillage de service et d’un contrôleur.

La création d’applications dynamiques via l’intégration d’apps existantes demande des ressources techniques et matérielles ainsi que du temps devant soi. Pour faciliter ce process, les conteneurs (applications pour le serveur) ont fait leur entrée il y a 2 ans, puis Kubernetes, le système open source de Google lié à la gestion de ces conteneurs, s’est retrouvé au centre des discussions. Aujourd’hui, nous entrons dans la 3ème étape de cette révolution technologique liée aux conteneurs, qui se concentre autour de l’architecture en maillage de service.

Un maillage de service se défini comme une couche d'infrastructure dédiée pour la gestion des communications de service à service. Il assure la prise en compte des différentes requêtes exprimées à travers la topologie complexe des services présents dans une application moderne sur le cloud. De ce fait, un maillage de services agit tel un système nerveux pour les micro services, contrôlant à la fois l’équilibre des charges, l’authentification de service à service ou le monitoring et permet aux entreprises d’ajuster et d’allouer des ressources en temps réel en fonction des besoins.  

 Un maillage de service fonctionne via un savant mélange de serveurs proxy souvent gérés par le biais d’un contrôleur.  En centralisant et en automatisant la supervision et la gestion des applications via du machine learning, un contrôleur redéfinit le rôle traditionnel attribué aux serveurs applicatifs pour les apps évoluant à travers des conteneurs ou autre machine virtuelles. Ici, tout le trafic entrant est distribué via une logique de services applicatifs, et le contrôleur examine celui-ci dans la durée et évalue les potentielles anomalies. De nos jours, les entreprises nécessitent des serveurs applicatifs pouvant exécuter plusieurs langues et versions à la fois, tout en étant restaurables ou mis à jour sans nécessiter un redémarrage automatique de l’application. Cette capacité permet d’assurer la sécurité des applications en temps réel, puisque le serveur enregistre et analyse rapidement les données entrantes et ne se contente pas d’être une simple courroie de transition du trafic. Un véritable cerveau, à la tête d’un écosystème intelligent repoussant les limites de l’informatique traditionnelle.

Bienvenue dans la nouvelle ère de l’informatique cognitive, où les systèmes automatisés libèrent les entreprises et encouragent l’innovation.