Avec l'accélération matérielle, Microsoft affiche une longueur d'avance

Brian Hall a réalisé une démonstration des performances d'IE 9 avec son ordinateur portable professionnel. Le test consistait en une animation en HTML5 représentant des poissons nageant dans un aquarium. Résultat : le navigateur conserve un niveau de 60 frames par seconde jusqu'à 250 images de poisson, au-delà de ce nombre les performances baissent. © Antoine Crochet-Damais/ Benchmark Group

C'est l'un des arguments présentés comme majeurs par Microsoft. L'accélération graphique (GPU) est mise en œuvre à trois niveaux.  

Le recours au sous-système Direct2D améliore le chargement et le décodage des éléments HTML (textes, images, arrière-plans...) et DirectWrite celui des polices WOFF (Web Open Format).  

L'assemblage des éléments Web et la gestion des images sont gérés par Direct3D. Enfin, l'accélération de l'affichage final est prise en charge par le Desktop Windows Manager via DirectX.

A la différence d'autres navigateurs, IE9 n'introduit pas de couche supplémentaire de portage pour d'autres OS, ce qui "lui permet d'optimiser l'accélération matérielle grâce à une implémentation native des API", note-t-on chez Microsoft.

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